“J’espère un marché des transferts amusant. Quatre clubs lombards sur cinq sous contrôle étranger, le problème…”

“J’espère un marché des transferts amusant. Quatre clubs lombards sur cinq sous contrôle étranger, le problème…”
“J’espère un marché des transferts amusant. Quatre clubs lombards sur cinq sous contrôle étranger, le problème…”

Depuis la scène de Rimini, Beppe Marotta, président de l’Inter et de l’ADiSe, a souhaité la bienvenue à toutes les personnes présentes à l’ouverture du marché des transferts d’été, en racontant l’évolution de la figure du directeur sportif : “Je suis fier d’être ici. Le directeur sportif est la première figure après celle du président. Dans les années 70, c’était un ancien footballeur, mais c’était un autre type de football. Aujourd’hui, l’objectif était d’obtenir un résultat, puis de penser à joindre les deux bouts. Aujourd’hui, tout a changé, on parlait de durabilité, qui va de pair avec. des algorithmes, avec l’intelligence artificielle, auxquels il faut se référer car aujourd’hui l’essentiel est de faire survivre les sociétés”. En ce sens, Marotta illustre la situation actuelle des clubs lombards : « La Lombardie compte aujourd’hui cinq équipes en Serie A, dont quatre sont sous contrôle étranger. Cela signifie que l’entrepreneuriat n’est plus en mesure de soutenir le sport. C’est le premier gros problème à résoudre. Aujourd’hui la figure du directeur sportif est aussi importante que celle de l’entraîneur. En tant que président de la catégorie, je le regrette, mais je suis heureux de récompenser.”

Marotta ajoute ensuite : “Aujourd’hui, c’est encore un autre marché des transferts qui s’ouvre. J’espère que c’est ludique, créatif, c’est dans leur tête de créer une dynamique. Aujourd’hui on n’arrive pas à créer un système, parce qu’il y a trop de personnalismes, tous les maux viennent de là. S’il n’y a pas d’harmonie, rien ne peut être résolu. La première chose est que les talents du football viennent des classes les moins aisées. Aujourd’hui, il faut payer pour faire du sport. Ces talents ne se rapprochent plus des disciplines sportives. Nous perdons donc des talents. Les structures restent dans un état de délabrement tel qu’elles l’étaient il y a 30 ans, sans parler des stades, qui sont les plus anciens d’Europe. Nous n’avons aucun talent car le sport n’est pas gratuit, il doit être gratuit. Je crois qu’au moins à l’adolescence, on devrait être libre de jouer.”

PREV les Italiens sur le terrain mardi 2 juillet. Horaires et où les voir à la télévision
NEXT “Si nous battons l’Autriche, nous pourrions nous qualifier pour les quarts de finale et les demi-finales”