Les propos du commissaire en Autriche
“Nous venions d’officialiser la pénalité de cinq secondes infligée à Lando Norris pour non-respect des limites de la piste lorsque nous avons levé les yeux en voyant les deux roues crevées”. Johnny Herbert, un ancien pilote qui a agi en tant que commissaire du GP d’Autriche, a donné sa version des événements relatifs au contact entre Max Verstappen et Lando Norris dans le virage 3, une collision qui a conduit à une crevaison pour les deux. Verstappen a réussi à terminer le GP en cinquième position, Norris a dû abandonner.
Herbert a répondu ainsi à ceux qui réclamaient une sanction plus sévère pour Verstappen : “McLaren voulait une sanction plus sévère, mais cela fait partie du jeu des rôles – a expliqué Herbert contacté par coinpoker.com – Nous avons infligé à Verstappen la pénalité réglementaire maximale possible. Si vous provoquez un accident ou forcez un pilote à quitter le circuit, la pénalité est de dix secondes. Nous avons immédiatement analysé l’épisode et établi la sanction. C’était clairement la faute de Verstappen.”
Herbert a souligné que cela fait partie de l’ADN de Max de courir ainsi lorsqu’il s’agit de duels roue contre roue : “Verstappen l’a toujours fait, il conduisait toujours jusqu’à la limite du règlement, voire au-delà, imposant les règles non écrites entre les conducteurs. Il est difficile de se battre avec lui car il vous intimide, tout comme Ayrton Senna, Michael Schumacher et Lewis Hamilton. Norris aurait pu bouger et éviter le contact, mais il a eu raison de ne pas bouger car cela envoyait un message à Verstappen. Cela fait longtemps que Verstappen n’a pas fait ressortir ce côté de lui, mais cela fait partie de lui et cela remonte vraiment à Schumacher aussi parce que Michael était le compagnon de Jos qui a appris à Max tout ce qu’il pouvait lui transmettre. »
