Tour, majestueux Pogacar : quitte Vingegaard sur le Galibier et reprend le maillot jaune



Source : Twitter (@LeTour)

La sommet le plus légendaire du Tour de France offre un premier verdict : le double par Tadej Pogacar est une possibilité bien réelle. Le champion slovène profite de l’excellent travail de l’UAE Tour Emirates et lance son attaque sur A 800 mètres du Galibier: Vingegaard et Evenepoel tentent de suivre mais se séparent progressivement. Le capitaine des Émirats arabes unis pousse fort même en descente et parvient à devancer ses rivaux 35 secondesarrivant seul les bras levés sur la ligne d’arrivée à Valloire.

Evenepoel il bat à la fois Roglic et Vingegaard au mini-sprint, se hissant à la deuxième place du classement général derrière Pogacar. Le maillot jaune Carapaz il ne peut pas le faire et est largué sur le Galibier, perdant plus de quatre minutes à l’arrivée. Il est encore trop tôt pour rendre un verdict définitif, mais le épreuve de force de Pogacar était impressionnant : le battre dans ce Tour ne sera pas possible simple pour tout le monde.

Tant de montées, tant de spectacle

La Grande Boucle il quitte l’Italie après trois étapes passionnantes mais il le fait avec fracasconcentrant bien sûr une série d’ascensions mythiques rare lors de la première semaine du Tour de France. Une fois quitté Pinerolo, les 50 premiers kilomètres verront la route monter progressivement jusqu’à la haute montagne de Sestrières puis affrontez deux sommets historiques comme le Montgenèvre et le plus redouté Galibier. Le deuxième plus haut sommet de ce Tour, culminant à 2 642 mètres d’altitude, doit certainement être traité avec le plus grand respect. 3 900 mètres de dénivelé concentrés sur seulement 139 kilomètres sont un problème pour tous les cyclistes, sauf pour l’ancien champion du monde Mads Pedersen il ne s’en inquiète pas trop, compte tenu de la façon dont il tente de s’enfuir seul peu de temps après son départ. Une dizaine de minutes plus tard, le Danois est rejoint par un petit groupe de cyclistes assez dangereux mais, quand Mathieu van der Poel essayez de les atteindre, le peloton il décide de reprendre sa fuite par l’interminable montée qui mène à Sestrières.

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Le seul ligne d’arrivée volante du jour, également en montée, voit Pedersen prendre la tête du Girmay érythréen, suivi de Philipsen et Coquard mais, une fois les points pris, une vingtaine de sprinteurs, de Cavendish à Van Aert jusqu’à Gaviria, décident de rompre et grimpez à votre rythme. Compte tenu du nombre de montagnes qu’ils doivent encore surmonter, un choix peut-être inévitable. La montée vers Sestrières est longue mais peu raide et un groupe de dix-sept cyclistes décide de lancer une attaque majeuregagnant environ 1’14” sur le groupe : quelques athlètes importants présents, de Van der Poel à Madouas, Armirail, Lutsenko et Barguil mais pas assez pour convaincre le maillot jaune Carapaz de lâche le volant de ses principaux rivaux. L’échappée dure environ trois minutes mais il reste encore beaucoup à parcourir avant d’atteindre la ligne d’arrivée. Barguil essaie de prendre au dépourvu compagnons d’échappée mais les points au classement des grimpeurs sont pris par Williams, qui termine devant le maillot à pois Madouas.

Tour tappa 5 Fugue Van der Poel
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Van der Poel part en escapade sur le Monseigneur

Le groupe oui recommencez ci-dessous dans la longue descente après Sestrières, réduisant l’écart à 2’14” mais on a très peu de temps pour se détendre, étant donné que Montgenèvre est derrière le coin. La montée de deuxième catégorie voit le groupe rester à distance de sécurité et les fugitifs collaborent jusqu’à ce que tu traverses la frontière entre l’Italie et la France. A un kilomètre du sommet de la côte, Barguil repart large mais le Britannique Stephen Williams il se montre encore une fois plus vif, parvenant à prendre les cinq points au classement des grimpeurs en battant Barguil, Madouas et le Norvégien Johannessen. La descente qui mène à Briançon est très raidepermettant aux cyclistes d’atteindre des vitesses très élevées, supérieures à 100 km/h : UAE Team Emirates en profite pour provoquer un déchirer peloton. Le maillot jaune perd un peu de terrain avant de repartir mais c’est un signal clair pour les adversaires : aujourd’hui il n’y en a pour personne.

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Les fuyards continuent de garder un rythme régulier dans les montées qui mènent au pied du Galibier mais dans le groupe les changement de rythme c’est clair, à tel point que cela laisse penser qu’ils seront certainement rattrapés avant le sommet. A 40 kilomètres de la ligne d’arrivée, Van der Poel essaie une larme à la fois pour tester son comportement en montée et pour inciter les compagnons de fuite à se mettre en marche : derrière lui, en effet, Politt impose un super rythme dans le groupe, maintenant avec environ 2 minutes de retard. Wellens relève Politt pour maintenir le rythme peloton, qui gagne seconde après seconde sur les fuyards. A 15 kilomètres du sommet du Galibier, Pogacar semble content de laisser travailler ses partisans mais une attaque est encore possible: lorsque Van der Poel se relève, Gaudu comprend que la fuite est sur le point de reprendre et se ne vaemmenant avec lui l’ancien champion d’Espagne Lazkano, rejoint peu après par Johannessen et Juul-Jensen.

Van der Poel, étape 5 du Tour, se relève
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Les Émirats arabes unis écrasent presque tout le monde

Les quatre premiers tentent actions sur actions à environ 11 kilomètres du sommet de la colline, David Gaudu compte bien tout mettre en œuvre pour ramener chez lui le Souvenir Henri Desgrangele prix dédié au fondateur du Tour qui récompense le cycliste qui arrive le premier sur la mythique ascension du Grande Boucle. Si Soler remplace Wellens dans le groupe, l’Espagnol Lazkano tente unaction solitaire, gagnant environ 17 secondes sur ses compagnons d’échappée. Considérant qu’il s’apprête à affronter la partie la plus dure du Galibier et que le peloton c’est à juste 44 secondes de détachement, il lui est difficile d’atteindre seul le sommet. L’ancien champion d’Espagne grimpe fortement mais le rythme du groupe, où sont désormais en tête les hommes de Soudal et Visma, est important. Pour l’instant Carapaz, Evenepoel et Vingegaard ils détiennent le étape de Pogacar, entouré d’un bon nombre de domestiques. A huit kilomètres du sommet tous les échappés sauf Lazkano sont rattrapés mais désormais les favoris ils sont vraiment sérieux et ils laissent sur la route des cyclistes qui ne sont pas du tout banals comme Simon Yates.

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A six kilomètres du sommet le rythme est très haut et le maillot jaune Carapaz ne parvient pas à rester au volant des favoris, perdant une vingtaine de secondes. Après avoir rattrapé Lazkano, la nouvelle pause apportée par Almeida semble taillée sur mesure pour écrasez vos rivaux de Pogacar mais, du moins pour le moment, personne n’abandonne. C’est maintenant une course à l’élimination : Ciccon il serre les dents, Mas et Geraint Thomas n’y arrivent pas et perdent seconde après seconde. Nouvelle pause d’Ayuso alors que le maillot jaune a déjà une minute de retard : les Emirats Arabes Unis semblent travailler comme dans un seul groupe montée chronométrée en équipes, épuisant ses rivaux avant l’attaque prévisible de Pogacar. Adam Yates et Jorgensen perdent du terrain, comme Ciccone tandis que Roglic est contraint de debout sur les pédales pour ne pas être séparé des dirigeants. Le dernier kilomètre est vraiment dur mais la perspective de profiter du bonus de huit secondes garanti au premier est très alléchante.

Tour étape 5 EAU ascension du Galibier
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Le Pogacar habituel et dévastateur

A 800 mètres du sommet, Pogacar commence très fort mais Vingegaard et Evenepoel répondent immédiatement, tandis que Roglic ne peut pas venir. Le nouveau changement de rythme du Slovène est trop pour le Belge et Vingegaard est également contraint d’abandonner quelques mètres : c’est à ce moment-là que le champion danois tente de limiter les dégâts pour rattraper son rival dans la descente. Pogacar vient en premier sur le Galibier, infligeant un écart de dix secondes au champion du Tour et 16 à Evenepoel : vingt secondes de retard sur le groupe avec Roglic, tandis que Ciccone est j’essaie de revenir vers la tête. Dès que la descente commence, heureusement sèche, le capitaine Uae se lance de toutes ses forces dans la descente mais Vingegaard et Evenepoel ils ne correspondent pas pour le laisser partir et reprendre quelques secondes.

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Des vitesses très élevées également dans la descente du Galibier mais si le Danois suit le rythme de Pogacar, Evenepoel n’est pas aussi rapide et se fait rattraper par Rodriguez. Roglic est plus sur le ballon du Belge et parvient à le rejoindre dans la descente avec Ayuso. En attendant, rien ne peut être fait pour le maillot jaune Carapaz, désormais à quasi 4’30” écart avec le champion slovène. D’ici à l’arrivée de Valloire, c’est la descente mais Vingegaard ne parvient pas à rattraper Pogacar, qui je pousse toujours fort: le spécialiste Rodriguez a séparé Evenepoel et Roglic et semble viser à rattraper le Danois avant l’arrivée. Enfin le Danois abandonne un instant et est absorbé par les poursuivants, Evenepoel profitant des parties plates pour former un quintette derrière Pogacar, avec 35 secondes d’avance. Même sur le plat, le Slovène va très vite, touchant presque le 90 km/h à l’approche de la ligne d’arrivée à Valloire, où il arrive à splendide solitude avec les bras levés. Derrière lui, Evenepoel remporte le mini-sprint devant Ayuso et Roglic, tandis que Vingegaard se contente de contenir les dégâts.

Le classement

Résultats fournis par FirstCycling.com

L’étape de demain

Après la frénésie de montagne de mardi, arrêtez décidément plus malléable pour le groupe, qui se fera un plaisir de souffler un peu. Alors que la caravane du Tour se dirige vers le nord, les meilleures équipes cyclistes, après la surmenage d’hier, sera heureux de laisser la scène à ces dieux sprinteurs.

Altimétrie étape 5 du Tour 2024
Source : ASS

Puisque nous sommes toujours au pied des Alpes, ce ne sera certes pas une étape de plat mais les deux GP de

jour où je suis tout à fait gérable. Pas de quoi inciter à une fuite au long cours ou couper les jambes des sprinteurs. Comme cela s’est produit à Turin, il y a une forte probabilité qu’un J’arrive au sprint.

Source : ASS

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