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La photo d’aujourd’hui vient de Vittorio Lovri est l’image d’une étendue de coquelicots dans la campagne de Cassano Murge. Cette année, les conditions climatiques favorables ont favorisé la floraison de cette fleur commune et belle qui, avec sa tige longue et fine et ses pétales rouges délicats et inodores, tachés de noir à la base, pousse partout, non seulement dans les champs, mais aussi le long des bords des routes, tant dans les plaines que sur les collines. Son nom scientifique est « papaver rhoeas », mais il est également connu sous le nom de rosolaccio. Le printemps dans le parc de l’Alta Murgia, créé en 2004, qui comprend, entre autres, la ville de Cassano Murge, est une merveille de la nature, une attraction extraordinaire pour quiconque s’en approche, avec le vert des champs et des arbres qui alterne avec le étendue de coquelicots rouges : la nature dévoile toute sa beauté. Cette petite fleur spontanée et éphémère, qui fleurit dans notre région du printemps au début de l’été, nous a toujours fascinés. Le coquelicot est en effet une source d’inspiration pour les peintres, les musiciens et les poètes depuis des siècles. Célèbre est le tableau “Champ de coquelicots à Vétheuil”, créé en 1880 dans la ville française de Vétheuil par le maître de l’impressionnisme Claude Monet, conservé au musée d’Orsay à Paris, tableau dans lequel le protagoniste est une belle étendue de coquelicots rouges. “Tu dors enterré dans un champ de blé, ce n’est pas la rose, ce n’est pas la tulipe qui te protège depuis l’ombre des fossés, mais ce sont mille coquelicots rouges” chantait Fabrizio De Andrè en 1964.
