Le tueur de Blue Lake décède à l’hôpital

Rimini, 28 avril 2024 – Jeudi dernier il a fermé les yeux pour toujours, là, dans la salle du service de gériatrie duHôpital de Parme qu’il occupait en permanence pendant huit ansc’est-à-dire que son esprit avait régressé jusqu’à celui d’un enfant en raison des lésions cérébrales subies après une agression brutale en prisonEt. Il est mort, à l’âge de 39 ans, Dritan Demiraj.

Le tueur du lac bleu il avait été condamné à la réclusion à perpétuité pour un double homicideou : celui de Silvio Mannina, qu’il avait torturé et tué le soir du 28 février 2014, après l’avoir attiré dans un piège à Rimini avec la complicité de son amant Monica Sanchi; et celui de son ex-compagne et mère de ses enfants, Lidia Nusdorffi, massacré le lendemain avec 11 coups de couteau dans le passage souterrain de la gare de Mozzate, dans la région de Côme.

Depuis quelque temps, l’apparence de Dritan était très différente de celle du jeune homme avec un sourire moqueur immortalisé par les photographes derrière la vitre de la cellule blindée du tribunal de Rimini, au moment du procès. Demiraj il avait maintenant du mal à reconnaître même ses proches et il ne se souvenait plus de rien, ni de Mannina – qu’il avait torturé à mort avant de se débarrasser de son cadavre en le jetant dans le marais du Lago Azzurro de Santarcangelo – ni de Nusdorfi et de tous les autres protagonistes d’une histoire macabre qui faisait trembler le centre de Rimini et toute l’Italie.

En avril de 2016 l’ancien pâtissier albanais était je me suis retrouvé dans le coma après avoir été réduit en bouillie avec des coups de poing et des coups de pied par un ancien boxeur roumain, dans les couloirs de la prison de Parme où il purgeait une peine d’emprisonnement à perpétuité pour double homicide volontaire aggravé, recel de cadavre, violences privées, vol et port illégal d’un couteau. En raison de son état clinique irréversible, le tueur avait été déclaré « incapable de comprendre et de vouloir » : en 2017, il était à nouveau formellement libre, après que la Cour d’assises d’appel de Bologne, appliquant à la lettre la réforme Orlando, ait jugé qu’il n’avait aucun endroit où poursuivre. Pour la famille de Demiraj (qui a été défendue par l’avocat Massimiliano Orrù du barreau de Rimini), le chemin vers un éventuel demande d’indemnisation pour les coups immédiatement en prison.

Même Dritan, comme Monica Sanchi, a dû faire face à un destin cynique, presque une sorte de malédiction, qui semble persécuter les acteurs et seconds rôles de cette sombre histoire. L’ex-amant de Demiraj a été condamné à 30 ans de prison de prison : en 2019, une tumeur à la moelle épinière l’a emportée après l’avoir alitée en état de paralysie.

“Je ne suis pas un monstre, ne me jugez pas trop durement”, avait-il imploré avant de mourir. Jurant que si elle revenait, elle empêcherait Ditran de massacrer deux personnes. “Ma malédiction, c’était de croiser son chemin. De l’avoir aimé”, a-t-il déclaré.

Sadik Dine, l’oncle de Ditran, il purge une peine à perpétuité à la prison de Ferrare, qui est devenue définitive devant la Cour suprême après que la Cour d’appel a annulé la peine de cinq ans au premier degré pour recel de cadavre. L’ancien pêcheur a toujours soutenu qu’il se limitait à aide son neveu à se débarrasser du corps de Mannina, mais selon le témoignage de Sanchi, elle a participé activement au crime. Vingt-huit ans de prison sont la peine infligée au quatrième protagoniste de l’histoire, un ami de Demiraj, mineur au moment des faits, qui s’est toujours déclaré innocent.

PREV les anecdotes sur le père qui a fait de son fils un champion
NEXT Roma, neuf points pour être maître de son destin. La nouvelle Ligue des Champions vaut de l’or