Pérouse remporte le scudetto à Monza

Sir Susa Vim Perugia en attaque avec Wilfredo Leòn (photo Fabrizio Zani)

Gagner est difficile, répéter est encore plus difficile. Quiconque a dû avaler des pilules amères comme celle-là le sait bien. Sir Susa Vim Pérouse qui, après le championnat 2018, a toujours vu s’évanouir le rêve d’une répétition. Six ans plus tard, le drapeau tricolore revient en Ombrie et les chagrins sont effacés d’un seul coup. Cette fois, elle n’a pas commencé par les prédictions, mais elle a réussi à vaincre tout le monde, y compris la révélation. Menthe Vero Volley Monza. Les diables de bloc n’ont pas été le rouleau compresseur du tournoi, ils ont dû travailler dur pour atteindre l’objectif le plus important, mais ils ont réussi à grimper sur le toit de l’Italie tout en faisant toujours profil bas. Un après-midi magique du 28 avril 2024 qui marque le deuxième triomphe de l’histoire de la Juventus dans le championnat national suprême. Un résultat sensationnel qui constitue un jeu de poker sensationnel dans une saison parfaite : super coupe, coupe du monde des clubs, coupe d’Italie et super ligue. Une année de compétition parfaite qui parvient également à réduire le triplé réalisé en 2018. Pas mal pour une équipe qui avait été moquée par les supporters adverses comme celle qui s’arrêtait toujours au meilleur moment. Un résultat qui lève également le tabou de l’entraîneur Lorenzetti qui voulait à l’époque qu’il remporte le scudetto tous les sept ans (Modène 2002, Plaisance 2009, Modène 2016, Trente 2023). Sur le terrain, il n’y a rien de nouveau parmi les titulaires par rapport aux matches précédents. Les diables du bloc attaquent immédiatement les joueurs de la Brianza avec la poussée de Plotnytskyi (4-6). Un Takahashi sauvage se renverse puis Maar creuse (20-14). Un-nil inévitable et immédiatement poursuivi. A la reprise, les visiteurs repartaient mieux que leurs rivaux, les blocages commençaient à fonctionner mais le service des Lombards faisait mal (12-7). Herrera reprend un Ben Tara en difficulté mais c’est Leòn (dix ballons au sol à 75% offensif) qui dépose les ballons lourds qui permettent l’attaque (16-16). On avance bras dessus bras dessous jusqu’à 23-23, un service et une défense de Herrera capitalisés par une attaque de Giannelli sont décisifs. Troisième partiel avec Giannelli inspirant la première attaque (5-8). Il faudra attendre une bonne série de Russo pour creuser le sillon (13-18). En fin de compte, il gâche tout avec une gestion épouvantable et avec les avantages, c’est une erreur de Maar d’éviter le pire. Quatrième set avec un début positif après que le danger ait été écarté et avec Resende Gualberto infaillible (5-9). Monza se désunit et commence à commettre des erreurs (11-17). Tout arrive et Pérouse rouvre la compétition en encaissant cinq points consécutifs (16-17). Ce qui fait disparaître la peur, c’est Leòn qui démarre comme une fusée (18-23). La pointe tricolore vient de Semeniuk. Pérouse est championne d’Italie pour la deuxième fois.

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