«On l’a serré dans ses bras, ambiance familiale»

Le câlin à détenu (« Personne ne porte atteinte à la dignité d’une personne. Chaque fois que j’entre en prison, je dis : pourquoi eux et pas moi ? ») ; l’invitation à jeune (« Par Dieu, vous êtes des enfants, pas des profils numériques. Soyez des révolutionnaires, allez à contre-courant ») ; l’appel pour Venise (“Il ne fait qu’un avec les eaux sur lesquelles il se trouve, et sans le soin et la protection de ce cadre naturel, il pourrait même cesser d’exister”). La visite du pape François est déjà entrée dans l’histoire. Il fut le premier pontife à visiter la Biennale (le pavillon du Vatican «Avec mes yeux» a été créé à prison pour femmes de la Giudecca), le masse ça n’a pas été célébré sur la place Saint Marc pendant près de 40 ans, l’icône de la Madonna della Salute n’avait pas quitté le sanctuaire depuis l’après-guerre, mais surtout les messages lancés par François au cours des trois rencontres de sa brève visite à Venise ont frappé droit au cœur de chacun : prisonniers, jeunes, fidèles et hommes politiques.

Dix mille sur la place Saint-Marc

«Il a dit aux enfants d’apprendre à ramer mais aussi d’apprendre à défendre la ville et sa beauté. Nous ne pouvons pas faire ça merci de ces paroles de réconfort”, a commenté après le départ du pontife le maire Luigi Brugnaro. «Avec cette visite pastorale, il apporte un signe de paix pour tous les 60 conflits dans le monde”, a ajouté le gouverneur de Vénétie Luca Zaïa. Plus de dix mille fidèles se sont rassemblés dimanche à Saint-Marc devant une basilique enfin sans échafaudages et toujours aussi rutilante. Fête Et prière ils alternaient toute la matinée dans les lieux et avec les personnes qu’il approchait. Des rencontres peut-être frugales et rapides, mais pleines de charge émotionnelle et de sens.

«Un détenu l’a serré dans ses bras»

«N’oublions pas que nous avons tous des erreurs à rattraper Et blessures à guérir, moi aussi, et que nous pouvons tous être guéris qui apportent la guérison, pardonnés qui apportent le pardon, renaître qui apportent la renaissance”, a-t-il déclaré à la prison de la Giudecca, en soulignant les problèmes de surpopulation des prisons. «C’était une rencontre calme, ni précipitée ni superficielle. Le Pape l’a organisé à sa manière, au-delà du salut cérémonial à tous – commente-t-il Don Antonio Biancotto, aumônier des deux prisons de Venise -. Il a reçu des détenus des billets salutations, demandes de prière, on l’a étreint: une rencontre humainement riche. Mais j’ai été frappé par l’ambiance détendue, comme quand on est en famille.”

L’appel pour Venise

L’invitation à vivre sa vie et à « ne pas rester assis sur le canapé » a fouetté le jeune qui l’a rencontré au champ du Salut où le Pape François est arrivé en bateau après avoir reçu se lever, en signe d’hommage, des rameurs vénitiens. « La vie demande à être donnée et non à être gérée ; sortir de monde hypnotique des médias sociaux qui anesthésie l’âme – dit-il -. Les gars, ne soyez pas des professionnels de la frappe compulsive, mais des créateurs de nouvelles choses.” Puis la messe, la devise « Rester dans l’amour du Christ », l’Évangile selon Jean e l’appel pour sauver Venise. «Si nous regardons cette ville aujourd’hui, nous admirons sa beauté enchanteresse, mais nous nous inquiétons aussi des nombreuses problèmes qui le menace : je les changements climatiques, qui ont un impact sur les eaux de la lagune et sur le territoire ; la fragilité des bâtiments, les dieux héritage culturel, mais aussi celui des personnes ; la difficulté de créer un environnement à l’échelle humaine grâce à une gestion adéquate des tourisme».

Les cadeaux pour le Pape et les paroles du Patriarche Moraglia

Quatre je cadeaux qui a reçu le Pape François de l’Église de Venise : de la forcola à la prière, aux huit mini logement pour personnes en difficultéespaces rénovésancien couvent de la Munegette. «Un mot que nous disons d’une seule voix et de tout notre cœur est merci – a dit le patriarche Francesco Moraglia —. Les habitants de Venise et des terres du Nord-Est sont des gens travailleurs, honnêtes et généreux. Dans le passé, ils ont vécu sur leur propre peau et savent donc bien ce que signifie quitter leur pays et migrer. Oui, ils connaissent le drame que beaucoup vivent aujourd’hui.

La prière pour la paix à l’icône de la Santé

Et aussi de Venise, le pape François est revenu à prier pour les peuples en guerre. Il l’a fait lors de la récitation du Regina Coeli sur la place Saint-Marc. «Je pense à la femme torturée Ukraine – a dit le pontife -, à la Palestine et à Israël et aux nombreuses populations qui souffrent à cause des guerres et de la violence. Que le Dieu de paix éclaire le cœur pour que le désir de dialogue et de réconciliation demeure en chacun. » Et justement sur le mot paix qui résonne souvent sur les lèvres de François, le patriarche a rappelé la présence sur la Place de l’icône de la Madonna della Salute appelée «Mésopanditissa», c’est-à-dire médiateur de paix, car en 1264 la guerre qui dura plus d’un demi-siècle entre Venise et Candie se termina devant elle. Le Pape s’est arrêté quelques instants pour prier devant lui, comme il l’a fait peu après devant les reliques de Saint Marc à l’intérieur de la Basilique. Vers une heure le pontife arrive en panne Pour Rome En conclusion de la visite rapide, la place Saint-Marc a progressivement commencé à revenir à la normale avec les magasins ouverts, les cafés et les touristes avec les inévitables selfies.

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