Midi, la flambée des prix alimentaires

De plus en plus haut, sans s’arrêter. Les prix de nombreux produits agroalimentaires dans le Sud augmentent de manière exorbitante et dépassent souvent des pourcentages à deux chiffres, avec une inflation ici, par rapport à la tendance générale, au moins double. Le sceau officiel de ces changements très significatifs vient de deux structures, l’IPC des Pouilles et l’Union Nationale des Consommateurs. La première, l’Istituto Pugliese Consumo, est une association de deuxième niveau composée de 16 organisations de protection des consommateurs qui font partie de la Consulta (CRCU) établie par une loi régionale. La seconde (UNC) est reconnue par le Code de la Consommation et par la Commission Européenne, et est membre du CNCU (Conseil National des Consommateurs et Usagers) auprès du Ministère du Développement Economique. Deux organismes institutionnels, et donc non partisans, qui se voient confier, parmi les activités réalisées, le suivi des prix des produits agroalimentaires. Les résultats des enquêtes réalisées montrent que les deux régions les plus peuplées du sud de l’Italie, la Campanie et les Pouilles, sont aux prises avec une spirale qui semble désormais incontrôlable et qui ne montre aucun signe d’arrêt, même si, au niveau national et international, il y a eu On parle depuis des mois d’une baisse de l’inflation et d’atténuer le phénomène.

L’UNC certifie que la Campanie a subi une hausse du coût de la vie de 391 euros, équivaut à 551 euros de plus par an de dépenses pour chaque cellule familiale, et occupe désormais la deuxième place en Italie dans le classement des territoires les plus chers, immédiatement après la Vénétie, réfutant ainsi l’affirmation commune selon laquelle le Sud est moins cher. Les données Istat retravaillées par l’Union montrent une hausse de 6% de l’alimentation dans la ville de Naples en mars par rapport à la même période en 2023, avec des augmentations pour la farine, le pain, les produits de pâtisserie, les pâtes sèches et fraîches, les céréales pour petit-déjeuner, le bœuf et le porc, volailles, poissons surgelés, fruits de mer, lait écrémé, fromages et produits laitiers, fruits, légumes. Bref, tout ce qui touche à l’alimentation, et par conséquent aussi à la restauration, a encore vu ses prix augmenter. Une situation qui, combinée aux augmentations de l’impôt supplémentaire sur le revenu, du Tari, des billets pour voyager dans certains transports publics, ainsi que de l’assurance automobile qui a toujours été le détenteur du record dans la région napolitaine, rend la tâche particulièrement difficile à de nombreuses personnes. familles pour joindre les deux bouts. Les choses ne vont pas mieux dans les Pouilles. L’IPC a réalisé une analyse dans plus de 32 points de vente participants à l’initiative, répartis dans toute la région des Pouilles, entre décembre 2023 et mars 2024, qui ont fait état de changements considérables dans pratiquement tous les secteurs liés à l’alimentation. Dans le détail, pour le poisson, il y a eu des augmentations de 18,2% pour la sole, 18% pour la crevette-mante, 14,9% pour le cabillaud, 17,5% pour la seiche décongelée. En ce qui concerne les huiles, l’huile d’olive a augmenté de 8,4%, l’huile extra vierge de 8%. C’est pour ainsi dire un peu mieux pour la charcuterie : la mortadelle est à +3,3%, le jambon cuit à +4,3%, le jambon cru national à +4,8%, le speck à +3,8%. Décidément pire, dans tous les sens du terme, est la catégorie des fruits frais, souvent « touchés » et non comestibles, à commencer par les pommes. Les clémentines ont augmenté de 45,9%, les prunes de 64,4%, des pourcentages incroyables si l’on considère qu’on ne peut même pas blâmer les importations en provenance de pays en guerre, les melons jaunes sont à +12,5%, les raisins de qualité italienne à +15,9%. Enfin, pour les légumes et légumes verts, la carotte se démarque, avec un + 8%, l’oignon blanc avec un + 25,8%, le céleri avec une augmentation de 20,15, le potiron avec 17,8%. En plus de ces variations, l’Istituto Pugliese Consumo a également détecté d’autres changements dans les prix de divers produits alimentaires entre mars 2023 et mars 2024. En un an, les abricots ont augmenté de 20,1 %, les poires Abate de 19,4 %, les pêches de 17,1 %. , prunes 34,8%, mortadelle 14%, haricots secs 16,5%, pommes de terre 16%.
Des chiffres qui ne trouvent pas d’autre explication que la combinaison de la spéculation, toujours présente, et du manque de contrôles, qui en Italie sont une caractéristique constante de chaque exécutif. Et les associations n’ont qu’à insister pour répéter le refrain habituel. «L’Istituto Pugliese Consumo – déclare le président Emilio Di Conza – reste attaché à son rôle d’information des consommateurs et continue à agir pour garantir la transparence et la protection des intérêts des citoyens, et réitère au préfet de Bari la nécessité de participer avec ses propres représentant à toutes les tables de décision institutionnelles des sièges périphériques du gouvernement afin d’apporter l’apport de notre expérience pour créer et développer des outils appropriés pour contrôler la hausse constante des prix”.

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