Sassuolo, quel avenir pour Francesco Palmieri ?

Francesco Palmieri il est à la tête du secteur jeunesse de Sassuolo depuis neuf ans, non seulement en termes de responsabilité mais aussi d’un point de vue médiatique : c’est une figure centralisatrice, soit on l’aime, soit on le déteste, il n’y a pas de demi-mesure. A Sassuolo, Palmieri a trouvé un terrain fertile pour proposer son idée managériale, déjà affinée à Parme, permettant à la cantera noir-vert de grandir en parallèle avec les résultats et les ambitions de l’équipe première. Or, comme nous le savons, aucun amour ne dure éternellement et cet été semble être le bon moment pour un revirement.

On parle depuis plusieurs saisons d’un éventuel adieu de Francesco Palmieri : entre des rumeurs bien fondées et d’autres qui le sont un peu moins, ce qui est sûr c’est qu’au fil des années des offres sont arrivées sur le bureau. L’hypothèse d’un retour à Parme, en équipe première et non en jeunesse, a été retenue pendant un certain temps, pour ensuite être renvoyée à l’expéditeur. Et c’est justement vers une équipe première que Palmieri aimerait se diriger, conscient que les trains ne passent pas toujours deux fois. Deuxième Gianluca Di MarzioPalmieri suscite un grand intérêt de Bari – où il occupait le poste de chef d’équipe il y a près de vingt ans maintenant – et de Reggiana, ainsi que de Catane du PDG Vincenzo Grella.

Mais en pole position il y aurait le Frosinone où règne désormais notre ami et collègue Guido Angelozzi, avec qui le contact n’a jamais été interrompu malgré la distance. L’ancien directeur technique de Sassuolo accueillerait favorablement l’entrée de Palmieri dans son équipe, ou en remplacement s’il décidait de se rendre à la Sampdoria.

Et Sassuolo ? Cette année, la situation est très différente par rapport aux saisons précédentes. Le contrat de Palmieri expire en juin et depuis des temps sans méfiance, il a nourri l’ambition de monter en équipe première. Le directeur de Neroverde a élevé le niveau de la crèche de Neroverde, en faisant venir des enfants de l’extérieur mais en prenant soin également des enfants locaux. Il y a certainement eu aussi des faux pas, certains jeunes trouvant fortune ailleurs : c’est un jeu de rôles, faire 100% des bons choix est impossible. L’impression d’avoir atteint un plateau influencera certainement le choix. Et aussi, à notre avis, le manque de considération pour tous ces jeunes élevés dans le District : mais c’est plus un problème du système du football italien que de Sassuolo lui-même.

La seule manière que Sassuolo pourrait mettre en œuvre pour retenir Palmieri pourrait être de lui proposer un rôle dans l’organigramme de l’équipe première, à partir de la saison prochaine où, Serie B ou pas, il y a un air de changement. Nous sommes sûrs que Palmieri évaluerait également une offre de ce type, conscient des avantages incontestés de travailler à Sassuolo : quant à son rôle actuel, les chances de le voir à la tête du secteur jeunesse de Neroverde pour la dixième année consécutive sont proches à zéro. Mais le moment est encore prématuré : Palmieri met de l’ordre dans ses idées et ses offres, en attendant le choix final.

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