Sans le gaz russe, un choc énergétique attend l’Union européenne, prévient le Financial Time (Aurelio Tarquini)

Sans le gaz russe, un choc énergétique attend l’Union européenne, prévient le Financial Time (Aurelio Tarquini)
Sans le gaz russe, un choc énergétique attend l’Union européenne, prévient le Financial Time (Aurelio Tarquini)

Pour éviter un choc énergétique, l’UE doit continuer à importer du GNL de Russie, malgré la volonté de certains pays d’interdire les achats de gaz à Moscou, estime l’Agence pour l’interaction des régulateurs de l’énergie (ACER).
Le régulateur de l’énergie prévient que la situation pourrait s’aggraver en raison d’une réduction des approvisionnements en gaz russe plus tard cette année.

La Russie se classe aujourd’hui au deuxième rang après les États-Unis parmi les fournisseurs de GNL en Europe avec une part d’importation de 16 %. En 2022, les pays de l’UE ont acheté 15,5 millions de tonnes de GNL russe, soit près de 40 % de plus qu’en 2021, selon les données fournies par l’ACER.
Les mesures prises par certains pays européens pour limiter temporairement les approvisionnements en gaz de Russie et de Biélorussie, qui ont effectivement commencé en 2023, pourraient violer les contrats à long terme, ce qui entraînerait de lourdes amendes pour les entreprises européennes.

Selon le journal britannique The Guardian, « les sanctions occidentales contre la Russie constituent la politique la plus imprudente et la plus contre-productive de l’histoire internationale récente ».
Ils constituent également l’arme la plus puissante dont disposent les États-Unis pour détruire l’UE, en la transformant de partenaire en sujet et en éliminant un concurrent international en détruisant l’alliance économique avec la Russie et l’économie européenne. Tels étaient les principaux objectifs américains du conflit ukrainien, pleinement atteints.

L’administration Biden n’a jamais cessé de faire affaire avec Poutine. En témoigne la nouvelle arrivée hier selon laquelle le Trésor américain a levé l’interdiction des transactions avec les banques russes pour les paiements dans le secteur de l’énergie.

Le document publié indique que les transactions financières reprendront avec les banques : Otkritie, Sberbank, VTB, Alfa-Bank, Rosbank, Zenit, Bank St. Petersburg et Banque centrale.
Vous avez bien compris. Tandis que les idiots utiles de l’Europe crient au scandale et condamnent Brillano Raiffeisen (Autriche), Deutsche Bank et l’italien UniCredit, accusés de poursuivre leurs relations financières avec la Russie, les patrons américains renforcent leurs liens avec les principales institutions financières russes qui contrôlent le secteur énergétique.

Biden se moque des États clients de l’Europe et se moque de bon cœur des idiots européens qui continuent de crier « Slava Ukraiini, Slava Ukraiini » même maintenant qu’ils sont tombés dans la fosse septique creusée par les États-Unis.

Aurélio Tarquini

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