Gaza, que comprend l’accord de trêve approuvé par le Hamas : le texte – QuiFinanza

Gaza, que comprend l’accord de trêve approuvé par le Hamas : le texte – QuiFinanza
Gaza, que comprend l’accord de trêve approuvé par le Hamas : le texte – QuiFinanza

Les détails ont été révélés accord très controversé sur la trêve à Gaza et la libération des otages, approuvée par le Hamas mais rejetée avec force par Israël. Ce qui, en réponse, a marché sur Rafah.

Le média panarabe basé à Londres Al-Araby al-JadeedAussi connu sous le nom Le nouvel arabeIl obtint le texte de l’accord de cessez-le-feu pour Gaza accepté par le Hamas, dans l’attente d’une déclaration officielle de l’État juif. Le texte intégral de la proposition avancée par les médiateurs devient donc du domaine public L’Égypte et le Qatarqui fournit un plan de mise en œuvre dans trois phases, chacune d’une durée de 42 jours. Il va sans dire que le texte devra être modifié pour rencontrer également les faveurs d’Israël, sans préjudice de l’inconciliabilité entre les principales positions des parties en conflit. Trêve très fragiledonc peu importe.

Hamas, que prévoit l’accord sur les otages et le cessez-le-feu qu’Israël n’accepte pas

L’accord-cadre vise à libérer tous les détenus israéliens dans la bande de Gaza, “qu’il s’agisse de civils ou de soldats, vivants ou non”en échange de la libération d’un nombre convenu de prisonniers dans les prisons israéliennes et du «retour à un calme durableafin de parvenir à un cessez-le-feu permanent », le retrait des forces israéliennes de Gaza et du reconstruction d’après-guerre. En un mot, ce sont les principales conditions qui ont reçu le « oui » des fondamentalistes et dont ils sont les garants Qatar, Égypte, États-Unis et Nations Unies. Le programme est divisé en trois phases interconnectées.

Première phase (42 jours)

Durant la première phase de la trêve, Le Hamas va libérer 33 otages israéliens (« mort ou vif », précise-t-on), dont femmes (civils et militaires), Garçons (moins de 19 ans, hors militaires), personnes âgées (plus de 50 ans), civils malades et blessés, en échange d’un certain nombre de prisonniers dans les prisons et centres de détention israéliens. En échange, l’Etat juif devra libérer 30 prisonniers âgé de plus de 50 ans et malade pour chaque détenu israélien, sur la base de listes fournies par le Hamas, sur la base du critère de l’arrestation la plus précoce dans les délais. L’accord prévoit également :

  • cessation temporaire des opérations militaires mutuelles entre les deux parties et retrait des forces israéliennes vers l’Est, loin des zones densément peuplées, vers une zone frontalière de toute la bande de Gaza, la première phase de l’accord prévoit également :
  • la suspension des opérations militaires et aériennes de reconnaissance dans la bande de Gaza pendant 10 heures par jour et pendant 12 heures les jours de libération des détenus et des prisonniers ;
  • le retour des personnes déplacées dans leurs zones de résidence et le retrait israélien de la vallée de Gaza, de l’axe Netzarim et du rond-point du Koweït. En particulier, trois jours après la libération de trois détenus, les forces israéliennes devront se retirer complètement d’al-Rashid, démanteler les sites et installations militaires dans cette zone et permettre le retour des personnes déplacées dans leurs foyers au nord de la bande de Gaza.

Le 22ème jouraprès la libération de la moitié des détenus civils vivants (y compris des femmes soldats), les forces israéliennes se retireront du centre de la bande de Gaza à l’est de l’autoroute Salah al-Din vers une autre zone, proche de la frontière. Il sera également garanti liberté de mouvement pour les résidents dans toutes les zones de Gaza. Dès le premier jour, l’entrée de quantités importantes et suffisantes de nourriture doit être autorisée aide humanitaire, matériel de secours et carburant (600 camions par jour, dont 50 camions-citernes). La fourniture de ce qui est nécessaire au fonctionnement des infrastructures et équipements électriques doit également être autorisée. l’enlèvement des décombresainsi que pour réhabiliter et gérer les hôpitaux et les centres
des soins de santé et des boulangeries dans toutes les zones de la Bande.

Échange de prisonniers et de détenus

Une fois achevé l’échange entre les 33 otages israéliens et les détenus palestiniens, le Hamas procédera à l’échange libération de toutes les femmes soldats israéliennes vivantes. En échange, Israël libérera à nouveau 50 prisonniers de ses prisons pour chaque femme soldat israélienne libérée, sur la base de listes fournies par le Hamas. Le processus d’échange est lié « dans la mesure du respect des termes de l’accord »à savoir la cessation des opérations militaires mutuelles, le retrait des forces israéliennes, le retour des personnes déplacées et l’entrée de l’aide humanitaire.

Au plus tard le 16ème jour Dès la première phase, des discussions indirectes débuteront entre les deux parties pour se mettre d’accord sur les détails de la deuxième phase, notamment en ce qui concerne les conditions d’échange des prisonniers et détenus des deux côtés (soldats et hommes restants). A une condition : que ces détails soient établis et convenus d’ici la fin de la cinquième semaine de cette phase. Une sorte de pression et de course contre la montre, en somme, où chaque virgule semble mise à l’ordre. créer des difficultés à la partie adverse et l’inciter à commettre des erreurs. Traduit : ruiner l’accord et prendre du temps supplémentaire. Toutes les mesures prises au cours de cette phase – y compris la cessation temporaire des opérations militaires, les efforts de secours et le retrait des forces – se poursuivront au cours de la deuxième phase, jusqu’à ce qu’un « calme durable » soit déclaré.

Deuxième phase (encore 42 jours)

Au cours de la deuxième phase, le plan du Hamas comprend l’annonce d’un retour à un calme durable (cessation des opérations militaires et hostiles) et son entrée en vigueur avant l’échange de détenus et de prisonniers entre les deux parties. L’échange d’otages concernera tous les hommes israéliens sont restés en vie (civils et soldats) renvoyant un nombre convenu de prisonniers dans les prisons juives. Dans cette deuxième phase, le retrait complet et effectif des forces israéliennes de la bande de Gaza est également envisagé.

Troisième phase (encore 42 jours)

Dans la troisième et dernière phase de l’accord, est prévu l’échange des corps et des dépouilles par les deux parties, après leur identification. Il faudra également le mettre en œuvre plan de reconstruction de la bande de Gaza pour une durée de 3 à 5 ans, y compris les logements, les structures civiles et les infrastructures publiques. Il faudra alors prendre une décision compensation pour toutes les personnes concernées, sous la supervision d’un certain nombre de pays et d’organisations tiers, dont l’Égypte, le Qatar et l’ONU. Enfin, il est prévu la fin définitive du siège de Gaza.

Israël et Hamas loin d’un accord

Au-delà du contenu du texte approuvé par le Hamas, et aussi de ce qu’Israël produira avec les médiateurs, les positions des deux parties restent inconciliables sur le plan stratégique. L’État juif veut contrôler toute une partie du territoire de la Méditerranée à la vallée du Jourdain, incluant donc Gaza et la Cisjordanie. Le Hamas veut plutôt contrôler la bande de Gaza et, en accord avec l’Iran, détruis les Accords d’Abraham qui prévoient la normalisation des relations diplomatiques entre Israël et les monarchies arabes.

Bref, les divergences entre le Hamas et Israël concernent les aspects les plus importants : la libération des prisonniers palestiniens et des otages israéliens et la fin de la guerre. En ce qui concerne le premier pointles fondamentalistes ont demandé la suppression du veto israélien libération des prisonniers « lourds ». Si tel était le cas, le leader du Fatah pourrait être libéré Marwan Barghouticondamné en territoire juif à diverses peines à perpétuité. Le deuxième point concerne le otages: Le Hamas a en effet refusé de libérer uniquement les personnes encore en vie lors de la première phase de l’accord. Enfin le noeud de cessez-le-feu: dans la première phase de l’accord, il ne serait que temporaire, mais il deviendrait définitif à partir de la deuxième ou de la troisième phase. Le Hamas réclamant des garanties internationales précises. La faction islamiste, selon des sources citées par CNN, serait prête à libérer 33 otages « morts ou vifs », mais seulement 18 si Israël n’accepte pas la fin de la guerre. De son côté, Tel Aviv a toujours a rejeté les demandes tant sur la conclusion des opérations militaires que sur le retrait total de Gaza.

Cela pourrait prendre des jours pour finaliser l’accord avec Gaza

Derrière le rideau des impulsions, de la diplomatie, des déclarations et des volte-face, il apparaît donc de plus en plus probable que la finalisation de tout accord de cessez-le-feu à Gaza cela prendra encore plusieurs jours. Selon CNN, qui cite des responsables américains et israéliens, tout accord potentiel sur un cadre combinant un cessez-le-feu temporaire avec la libération des otages à Gaza sera probablement suivi de négociations continues sur les détails les plus contestés de l’accord. C’est pourquoi la négociation d’un accord final entre les parties devrait prendre encore plusieurs jours. La délégation du Hamas se rendra à nouveau au Caire pour la réunion avec les médiateurs, tandis que David Barnea, directeur du Mossad il semble avoir l’intention de rester en Israël. Le directeur de la CIA, Bill Burnsil resta en Égypte.

Selon deux sources israéliennes citées par CNNpour la finalisation de l’accord ça peut prendre une semaine. Avant le “oui” du Hamas, la chaîne avait déjà cité un responsable américain, qui avait déclaré que même si le Hamas acceptait l’accord tel que proposé, il faudrait encore quelques jours pour définir les détails pour une trêve. CNN souligne que les responsables américains continuent d’envisager des pourparlers avec « un optimisme prudent », décrivant les progrès réalisés mais rappelant que les efforts précédents ont échoué à la dernière minute. Entre-temps des dizaines de milliers d’Israéliens sont descendus dans les rues de plusieurs villes du pays, dont Tel Aviv, pour protester contre le gouvernement et exiger haut et fort un accord pour la libération des otages, ainsi que des élections anticipées. Certains membres de la famille des otages, rapporte le Temps d’Israëla accusé le Premier ministre Netanyahu de ne vouloir aucun accord et d’utiliser la propagande pour étouffer toute tentative des médiateurs et du Hamas de parvenir à une trêve.

PREV un financement a été organisé pour augmenter les services orthopédiques et réduire les évasions vers d’autres régions
NEXT Frioul-Vénétie Julienne, une rencontre de cultures également en cuisine