ils étaient sans protection, ils n’avaient pas d’échappatoire”

Jusqu’à présent, il y a une certitude dans la tragédie de Casteldaccia, qui a vu hier la mort de 5 travailleurs tandis qu’un autre se bat actuellement entre la vie et la mort à la Polyclinique de Palerme. Les travailleurs qui travaillaient sur le réseau d’égouts le long de la route nationale 113 ne disposaient pas des dispositifs de sécurité obligatoires pour ce type d’intervention. Cela a été confirmé par le commandant provincial des pompiers de Palerme lui-même, Girolamo Bentivoglio. «L’environnement était saturé de gaz toxiques – explique-t-il -. Il s’agit du sulfure d’hydrogène qui est un gaz typique produit par la fermentation de cette matière organique. La concentration, à pleine échelle, était dix fois supérieure à la limite autorisée. Le seuil tolérable est généralement de 10 ppm, nous en avons détecté un nombre dix fois supérieur. Disons que les travailleurs n’ont eu aucune chance. » Le même commandant a également exclu une rumeur qui avait circulé hier après-midi : “Il n’y a eu ni effondrement ni rupture des égouts”.

2 équipes des Sapeurs-Pompiers des détachements de Brancaccio Palermo et Termini Imerese sont intervenues sur place avec le soutien de l’équipe SAF (Spéléo fluvial alpin), des plongeurs et de l’unité Nbcr (nucléaire bactériologique, chimique et radiologique). «A 13h48, le numéro d’urgence unique a été appelé et le service 118 et les pompiers ont été activés. ils ont immédiatement envoyé quatre équipes sur place, dans un délai de quinze minutes. Notre personnel, hautement spécialisé, est arrivé sur place dans un délai court, nous avons réussi à récupérer les personnes qui se trouvaient dans la cuve, tandis que les autres gisaient sur une dalle de béton surplombant la cuve. 7 ouvriers ont été récupérés, dont 5 étaient déjà morts et dont le décès a été confirmé par le personnel médical présent sur place, un travailleur a été transporté à l’hôpital par ambulance aérienne, le dernier travailleur est resté indemne et c’est ce qui a donné l’alarme. Une tragédie évitable ? Ils le sont tous. Il s’agissait de travaux d’entretien ordinaires. Toutes les précautions ont-elles été prises ? Je ne peux pas le dire, mais s’ils avaient été pris, nous n’aurions pas eu cinq morts.”

Parmi les policiers présents il y a aussi l’inspecteur Francesco Cruciata (sur la photo de gauche), avec son équipe, il fut parmi les premiers arrivés du commandement provincial de Palerme. «Nous les avons trouvés sans rien. Le sulfure d’hydrogène se développe par décomposition de substances organiques, la vase dans ce cas est une substance organique et la concentration est assez élevée en raison du milieu fermé qui ne permet pas à l’air de recirculer. Notre personnel a immédiatement travaillé pour récupérer les corps des travailleurs. A vue nous avons tout de suite compris qu’ils étaient morts, même si nous les avons confiés aux soins du personnel médical présent sur place. C’est une tragédie qui nous a profondément touchés”, conclut-il.

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