46 ans depuis la mort d’Aldo Moro : Plaisance se souvient de lui avec une messe

46 ans depuis la mort d’Aldo Moro : Plaisance se souvient de lui avec une messe
46 ans depuis la mort d’Aldo Moro : Plaisance se souvient de lui avec une messe

En mémoire du martyre de l’honorable Aldo Moro et les hommes de son escorte, sauvagement assassinés: Domenico Ricci, Oreste Leonardi, Raffaele Iozzino, Giulio Rivera et Francesco Zizzi,
Jeudi 9 mai à 18h00 à l’église de San Corrado Confalonieri de Piacenza – via Lanza, 58/B Don Franco Capelli célébrera une messe en sa mémoire.

Il y a 46 ans, le 9 mai 1978, le corps d’Aldo Moro assassiné par les Brigades rouges a été retrouvé à Rome, via Caetani, après 55 jours d’emprisonnement ; en son honneur et sa mémoire avec la loi du 4 mai 2007, nr. 56, le Parlement a consacré le 9 mai comme « Jour du souvenir » pour les victimes du terrorisme national et international et des massacres de ce type. Cette journée a été instituée pour commémorer et donner la reconnaissance du pays aux victimes ainsi que le soutien moral et la proximité humaine à leurs familles.

Aldo Moro (Maglie, 23 septembre 1916 – Rome, 9 mai 1978) était un homme politique, universitaire et juriste italien, deux fois président du Conseil des ministres, secrétaire politique et président du conseil national des démocrates-chrétiens.
Fervent catholique, il rejoint en 1935 la Fédération universitaire catholique italienne de Bari, se faisant rapidement un nom au niveau national. En juillet 1939, il fut choisi, sur les conseils de Giovanni Battista Montini, dont il devint ami à l’époque, comme président national de l’Association. Il occupe ce poste jusqu’en 1942, date à laquelle il est appelé aux armes, d’abord comme officier d’infanterie, puis comme commissaire de l’armée de l’air. Après quelques années de carrière universitaire, en 1943 à Bari, avec quelques amis, il fonde la revue La Rassegna qui paraît jusqu’en 1945. En juillet de la même année, il participe aux travaux qui conduisent à la rédaction du Code Camaldoli. .

Se souvenir d’Aldo Moro, c’est se souvenir du plus grand homme d’État, à l’égal d’Alcide De Gasperi, de notre pays : parmi les fondateurs de la Démocratie Chrétienne et son représentant à l’Assemblée Constituante, il fut d’abord secrétaire (1959) puis président (1976) et fut plusieurs fois ministre ; cinq fois président du Conseil des ministres.
Se souvenir d’Aldo Moro veut aussi être l’occasion de proposer à nouveau la prise en compte des valeurs qui ont déterminé les choix d’un homme politique dont la fidélité à son inspiration chrétienne exigeait le sacrifice de sa vie.
La dimension de l’homme peut être saisie dans les mots qu’il a utilisés en 1944, lorsqu’à la fin de la guerre, la plupart des Italiens regardaient l’avenir avec inquiétude et se demandaient ce qu’il fallait faire pour affronter l’avenir, a déclaré Aldo Moro : ” Et maintenant ? Par où recommencer ? Nous devons maintenant parcourir un chemin long et difficile : nous devons en effet reconstruire. Commençons ici. Revenons tous à faire notre devoir avec simplicité. Celui qui doit étudier, étudie. Celui qui doit enseigner, qu’il enseigne. Celui qui doit travailler, travaille. Quiconque doit faire de la politique active doit le faire avec la même simplicité de cœur avec laquelle il accomplit chaque travail quotidien. Les mères et les pères devraient éduquer leurs enfants. Et personne ne prétend faire plus ou mieux que cela. Parce que c’est vraiment aimer le pays et l’humanité.”
Ce sont des mots dont nous avons besoin aujourd’hui encore pour envisager notre avenir avec la certitude que tout dépend de nous, de chacun de nous, du sens des responsabilités et de l’engagement que nous sommes capables de mettre en place.

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