La loi du Bernabéu : pourquoi le Real Madrid finit toujours par gagner

Un mercredi soir cinéma. Ah non, pas parce que la chaîne Amazon est célèbre pour ses innombrables longs métrages. Mais pourquoi le Santiago Bernabéu c’est devenu, une fois de plus, le théâtre d’un film magnifique et inoubliable si vous aimez la camiseta blanca et incroyablement dramatique, au sens sportif évidemment, et en même temps inoubliable si vous venez d’Allemagne. Le Real Madrid a récidivé. Encore une fois un retour. Encore une fois en finale de Ligue des champions. Mais pourquoi peut-on se battre, prendre les devants et risquer le 2ème but et ensuite devoir s’incliner, Pourquoi finissent-ils toujours par gagner ? Il n’existe probablement pas de réponse rationnelle, même si nous pensons qu’il est de notre devoir d’essayer de la trouver.

JOSELU, LE HÉROS INATTENDU

Du facteur le moins pertinent au facteur le plus pertinent, analysons pourquoi Madrid gagne toujours à la fin. Commençons par le héros du match : José Luís Sanmartín Mato, dit Joselu. Il pousse dans la pépinière de Celta Vigo puis est passé en 2010 à Réeloù il a joué en équipe 2 jusqu’en 2012. 11 années passées entre l’Allemagne, l’Angleterre et l’Espagne puis retour au pays en 2023. Benzema fuir en Arabie, Ancelotti cherchez un conseil et Joselu il s’habille en blanc. Il ne joue pas beaucoup, le 9 Madrid c’est un garçon avec un 5, mais en cas de besoin, Carletto le jette. Minutes 81. 0-1 Bayern. Dehors Valverde C’est à l’intérieur Joselu. 7′ plus tard c’est déjà 1-1 : tir de Vinicius, Neuer très mal et un tap-in gagnant sur 14. Cela suffirait déjà à écrire un conte de fées. Cependant l’ex Celte il a d’autres projets, il veut rentrer tôt, il ne veut pas de temps supplémentaire. 91′, passe par Rudiger et s’est retourné pour 2-1. L’arbitre étouffe le cri de joie qui, pourtant, quelques instants plus tard, lorsque le VAR valide le but, s’accentue encore plus.

LES E(O)RREURS DE TUCHEL

Avant le redressement signé JoseluLe Bayern Monaco et plus particulièrement votre technicien, Thomas Tuchel, il commet une série d’e(o)erreurs qui lui coûtent la finale. 76′ à l’intérieur Kim pour une fois Sain. 84′ Kane Et Musiala laisser de la place pour Choupo-Moting Et Müller. 3 changements qui, combinés à celui forcé Davies Pour Gnabry de la 1ère mi-temps, ils font match nul Bayern avec une traction super défensive : 3 défenseurs centraux, 4 latéraux et l’attaquant de réserve. On connaît le résultat : 2-1 Real et 18ème de finale. C’est le football de 2024. On ne gagne plus en défendant simplement. Si vous n’essayez pas d’attaquer, si vous vous abaissez trop, si vous amenez l’ennemi dans la surface de réparation, vous finirez par encaisser le but.

LA LOI BERNABEU

Dernier facteur, peut-être le plus pertinent : le Santiago Bernabéu, le tout nouveau Santiago Bernabéu. Près d’un milliard d’euros dépensés pour refaire son look et le rendre non seulement impressionnant mais aussi dans l’air du temps, voire projeté dans le futur. Le 12ème homme sur le terrain, celui qui fait croire même à l’impensable, à l’impossible: 80 000 supporters, peut-être même un peu plus, tous en blanc pour soutenir une merveilleuse équipe, un merveilleux club. Une foule qui donne des frissons et qui met peut-être aussi la pression sur les arbitres qui ont finalement stoppé trop tôt une action bavaroise importante. Victoires Real Madrid. Encore un autre exploit honnêtement inexplicable, ne serait-ce qu’avec les mots de Ancelotti à la fin de la course :«90 minutes au Bernabéu, c’est très long». Oh oui Carletto, tu as vraiment raison.

PREV Serie A : la Lazio bat le CUS Torino en finale, promotion obtenue
NEXT Ravenne, le bilan des morts suite à l’accident de via Sant’Alberto s’aggrave. L’ancien manager Romeo Giacomoni est décédé