Au Piccolo sur scène Kintsugi (L’or entre les fissures), des femmes blessées qui transforment la douleur en amour pour la vie

Au Piccolo sur scène Kintsugi (L’or entre les fissures), des femmes blessées qui transforment la douleur en amour pour la vie
Au Piccolo sur scène Kintsugi (L’or entre les fissures), des femmes blessées qui transforment la douleur en amour pour la vie

Femmes blessées par la vie, certaines succombent, d’autres utilisent la douleur comme une opportunité de croissance. Il s’appelle Kintsugi (L’or entre les fissures)”, le nouveau spectacle créé par les étudiants de deuxième année du laboratoire de théâtre de l’association Res Humanae de Jesi, en collaboration avec la compagnie La Barcaccia (samedi 11 et dimanche 12 mai au Piccolo).

Kintsugi, unart japonais millénaire, signifie littéralement réparer avec de l’or. Il s’agit d’une pratique consistant à réparer des objets cassés en utilisant une colle naturelle mélangée à un métal précieux, comme l’or liquide, pour joindre délicatement les fragments d’un objet, le transformant en quelque chose d’encore plus raffiné. L’art du Kintsugi ne se contente donc pas de rendre des objets réutilisables, mais célèbre le résilience et leacceptation des imperfections.

Le spectacle, mis en scène par Eleonora Peroni, comprend six chansons tirées d’œuvres de dramaturges célèbres tels que Tennessee Williams (The Long Stay Interrupted, The Dark Room, Forbidden, The Glass Menagerie), Henrik Ibsen (A Doll’s House) et Robert Harling (Steel Magnolias) qui racontent des histoires de femmes blessées par la vie, mais jamais apprivoisées, prêtes à transformer la douleur en opportunités de croissance personnelle.

Le Kintusgi, en plus d’être une technique de réparation d’objets, est également un élément important de l’art-thérapie et de la psychothérapie. En art-thérapie, Kintsugi c’est une technique avec une valeur symbolique puissante : elle souligne comment le soin affectueux et patient des blessures causées par des traumatismes existentiels peut non seulement nous permettre de guérir, mais nous rendre en quelque sorte plus « précieux ». La pratique du Kintsugi trouve un parallèle en psychothérapie, où l’incorporation des blessures et des expériences négatives peut conduire à une amélioration significative, transformant les cicatrices en éléments précieux de notre identité.

Kintusgi (L’or entre les fissures) sera représenté samedi 11 mai (21h15) et dimanche 12 (18h30) au théâtre Il Piccolo de Jesi, via San Giuseppe 27. Informations et réservations via WhatsApp au 370 3686 850 .

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