« Il nous faut un front encore plus large, avec un périmètre bien défini pour tous ceux qui veulent rompre clairement avec ce système. Nous devons tous décider ensemble qui peut incarner le mieux ce projet et je souhaite certainement y participer, c’est aussi la raison pour laquelle j’ai renoncé à me présenter aux prochaines élections européennes. Je me rends disponible. Nous vérifierons quelle figure peut créer le front le plus large et le plus cohérent. » Ainsi Andrea Orlando interviewé par le Corriere della Sera au sujet de sa possible candidature à la présidence de la Région Ligurie. « Si l’on veut changer de méthode et de rythme – a-t-il prévenu – il ne faut pas partir de noms mais il faut construire une sorte de Comité de Libération ». L’actuel leader du PD a également reproché à Toti « la création d’un dôme entrepreneurial, politique et bureaucratique qui, au-delà des crimes, avait exproprié les lieux de décision politique. Il était clair qu’une oligarchie prédatrice s’était emparée de la région, j’avais peur que cela se termine ainsi.” « La question judiciaire deviendra bientôt aussi économique – a conclu Orlando – en créant des dommages incalculables pour les Ligures, la région marche sur de la glace et j’espère que quelqu’un à Rome gardera cela à l’esprit ».
