Que le soleil se lèvera demain matin est certain, qu’il pleuvra quelque part et que le Rio Martino s’envasera est également certain. Mais? Dans la municipalité de Latina, on annonce beaucoup mais on fait beaucoup moins et quelqu’un de Milan vient nous voir et se moque de nous.
Striscia la Notizia est revenue à Rio Martino, à Latina, pour documenter le mécontentement des plaisanciers latinos, qui attendent depuis longtemps la réorganisation du port canal. Le correspondant Jimmy Ghione, accueilli par les opérateurs locaux, est revenu vérifier s’il y avait eu des améliorations par rapport à sa dernière visite.
Journée Italianews
Capitale d’une culture qui n’est même pas capable de « débloquer un fossé ». D’abord c’était la faute de Coletta qui, à l’exception de tout le monde, était la cinquième essence du mal, maintenant il y en a de nouvelles. Le conseiller Gianluca Di Cocco annonce de nouveaux ports et de nouveaux lacs, la conseillère Annalisa Muzio (pour citer la plus active) annonce des enjeux entre 12 villages mais aucun « débloquer un fossé ». Nous parlons de Rio Martino, le lieu du canal “contesté” entre Sabaudia et Latina, un différend digne de celui entre l’Argentine et la Grande-Bretagne à propos des îles Falkland, ou de Las Malvinas si vous préférez.
Tout cela se traduit par les pauvres pêcheurs qui, pour sortir en mer depuis leur port de plaisance, n’ont pas besoin d’un bateau mais d’un buggies des dunes.
De Milan, ceux qui ont annoncé la nouvelle sont venus se moquer de nous et… comment leur en vouloir.
Il suffirait de draguer en temps voulu et avec cohérence, il suffirait, il suffirait de réfléchir et un port suffit ce qui est déjà trop puisqu’on le laisse branché.
Et tandis qu’entre Latina et Sabaudia on attend l’ouverture du port, en plus d’être ensablé, il s’effondre sur ses berges, mort sans jamais être né.
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