Au cours d’une histoire de 3,7 milliards d’années, la vie sur Terre a connu des événements extrêmes, notamment des éruptions volcaniques et des impacts dévastateurs d’astéroïdes, démontrant une résilience presque incompréhensible. Toutefois, l’avenir pourrait nous réserver des défis encore plus importants.
Selon des études récentes de l’Université d’Oxford et de Harvard, il existe un candidat inattendu pour le titre de “le dernier survivant sur Terre” : le tardigrade, un petit organisme également connu sous le nom d’« ours d’eau ».
Ces micro-organismes, qui se distinguent par leur capacité à survivre dans des conditions extrêmes, ont prouvé qu’ils pouvaient résister à des températures allant de -272,95°C à 150°C, à des niveaux élevés de rayonnement et même au vide de l’espace. Les tardigrades entrent dans un état d’hibernation profonde, appelé cryptobiose, perdant plus de 95 % de leur eau corporelle, se transformant en un petit morceau déshydraté capable de résister à presque toutes les calamités.
Les menaces les plus graves pour la vie sur Terre comprennent non seulement les guerres nucléaires, qui pourraient entraîner un « hiver nucléaire » avec des périodes prolongées d’obscurité et des températures glaciales, mais aussi événements astronomiques tels que les explosions de supernova. Ces derniers sont capables d’irradier la Terre avec des doses mortelles de rayonnement cosmique, détruisant ainsi la couche d’ozone qui nous protège des rayons ultraviolets nocifs du soleil.
Malgré cela, les recherches indiquent que les tardigrades pourraient survivre même à ces événements extrêmes.
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