Alluvione, Platis (FI) : « La science est une étoile directrice pour éviter de nouvelles erreurs » – SulPanaro

Alluvione, Platis (FI) : « La science est une étoile directrice pour éviter de nouvelles erreurs » – SulPanaro
Alluvione, Platis (FI) : « La science est une étoile directrice pour éviter de nouvelles erreurs » – SulPanaro

Un an après les inondations qui ont frappé 44 communes d’Émilie-Romagne, le coordinateur régional adjoint de Forza Italia et candidat aux Championnats d’Europe Antonio Platis intervient sur l’analyse réalisée par la Commission nommée par la Région.

Voici la remarque :

“Les anniversaires servent à commémorer les victimes et à se souvenir des erreurs commises pour ne plus les commettre.

Un an plus tard, nous avons l’analyse réalisée par la Commission nommée par la Région, coordonnée par le professeur Armando Brath, qui met l’accent sur un seul aspect : les précipitations.

Nous parlons de 781 millions de mètres cubes d’eau tombés et mesurés par 95 pluviomètres qui nous indiquent que nous sommes confrontés à un événement majeur et rare. Cependant, cela ne suffit pas à archiver la tragédie, on ne peut pas s’arrêter à ce fait.

Si on le rapporte à la durée de 36 heures et à un temps de correction des grands bassins de la Romagne de 12 heures, il apparaît – expliquent les chercheurs de l’Université de Modène – comme un événement avec un temps de retour de 20 ans. dans la majorité des cas et dans certains cas 50, mais pas au-dessus des possibilités de contrôle. Si nous avions eu des berges et des rivières avec une meilleure capacité de rétention (TR50 ou TR100), nous n’aurions pas eu 20 rivières débordantes.

C’est donc la science qui le dit, mais pas la politique. En fait, la commission mandatée par Bonaccini n’a analysé que l’aspect des précipitations intenses et non la stabilité des remblais. Comment ça se fait?.

Il est clair qu’il y a eu des inondations et que les digues se sont brisées. Le problème n’est pas l’environnement mais l’homme. Ou plutôt cette politique qui n’a pas assuré l’entretien, a gardé les projets dans les tiroirs et n’a pas démarré les travaux prévus.

Une longue liste d’opportunités manquées, depuis les investissements dans les bassins de stratification des montagnes, utiles également pour lutter contre la sécheresse, jusqu’à ceux destinés à redonner au fleuve de grands espaces d’expansion ; des travaux pour la bonne gestion de la végétation fluviale au renforcement des vases d’expansion.

Aujourd’hui plus que jamais il faut repartir des erreurs, avec transparence et sérieux.”

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