Peur et foiba, quelle est la différence ?

Comprendre et connaître le sens de ces deux états émotionnels est important car ils sont des indicateurs de différentes pensées et sensations psychophysiques qui dans certains cas deviennent de véritables états de souffrance pour la personne. La peur, comme la joie, la colère, la tristesse, etc. fait partie des émotions naturelles des êtres vivants et nous avertit des dangers et nous pousse à survivre. Avoir peur de quelque chose est donc normal : si l’on se retrouvait face à un tigre, dans un avion en pleine turbulence ou si l’on se rendait compte que l’on était au volant d’une voiture sans freins, des signaux d’alarme émotionnels, physiques et psychologiques se déclencheraient qui avoir pour objectif de nous sauver.

Mais très souvent d’autres peurs, plus fortes et déstabilisantes, s’ajoutent aux peurs « normales » qui conduisent à des crises de panique : ce sont des phobies, c’est-à-dire des peurs disproportionnées par rapport à quelque chose qui ne représente pas un danger ou une menace réelle, mais que la personne perçoit. et le vit comme tel, avant même d’entrer en contact avec lui. Ceux qui souffrent de phobies, en effet, sont submergés par la terreur de rencontrer ce qu’ils craignent : une araignée, un pigeon, monter dans un avion, la terre, le métro, les aiguilles, les tunnels, les ponts, les ascenseurs, conduire sur l’autoroute, être dans les lieux clos, lieux ouverts, phobie
social, vue du sang, etc.

Il est clair qu’une personne atteinte d’une certaine phobie se retrouvera en grande difficulté et conditionnée dans sa vie et aura tendance à éviter les situations dans lesquelles elle pourrait rencontrer l’objet de sa phobie. Le processus psychique selon lequel une peur se transforme en phobie a diverses explications, il n’y a pas toujours un traumatisme à la base d’une phobie mais dans la plupart des cas il y en a, et donc cela se réalise grâce à un comportement de défense progressif que la personne met en place. réaction à un événement douloureux : par exemple, si je restais coincé dans l’ascenseur et que j’avais très peur et
J’ai peur d’avoir tendance à ne plus y monter. Mais un tel comportement résout le problème à un niveau superficiel : la réalité est qu’en continuant à l’éviter, je construis dans mon esprit la perception de ma faiblesse devant l’ascenseur qui devient de plus en plus dangereuse et terrifiante à l’idée de le prendre. . Bref, je transforme une peur en phobie.

Il est donc important d’être clair qu’éviter, reporter ou demander à quelqu’un d’autre de faire ce que nous craignons NE RÉSOUD PAS le problème mais l’aggrave, au point que petit à petit les peurs s’étendront également à d’autres situations de notre vie. Mais il ne faut pas se démoraliser : il existe diverses techniques et approches en psychologie qui aident à se libérer de ces problèmes afin que les gens puissent reprendre leur vie en main et trouver la liberté de choisir ce qu’ils veulent et de ne pas abandonner parce qu’ils ont peur.

Dr Francesco Fisichella Psychologue Legnano
www.francescofisichella.com

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