Choqué par la mort de Kawano, le graphiste retrouvé mort chez lui à Macerata : «C’était un artiste extraordinaire»

MACERATA De nombreux souvenirs remplissent le cœur de ceux qui ont connu Hideaki Kawano. La douleur de la mort subite de l’homme de 72 ans d’origine japonaise, qui pendant des années…

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MACERATA De nombreux souvenirs remplissent le cœur de ceux qui ont connu Hideaki Kawano. La douleur de la mort subite de cet homme de 72 ans d’origine japonaise, qui vivait à Macerata depuis des années, est grande pour tous ceux qui l’ont rencontré au cours de leur voyage. «Quiconque a eu la chance de rencontrer Hideaki, même brièvement, a certainement pu rencontrer une personne vraiment spéciale», explique son ami journaliste Luca Romagnoli.

Les condoléances

Il était arrivé de Hiroshima à Macerata à la fin des années 1970. «Il – continue Romagnoli – qui se disait le fils de la bombe atomique puisqu’il est né juste après la tragédie, à tel point qu’il se croyait immunisé contre les maladies parce qu’il disait en plaisantant qu’il était un peu radioactif». Après son arrivée en Italie, il s’inscrit à l’Université pour étrangers de Pérouse puis à l’Académie des Beaux-Arts où plus tard, en tant qu’artiste et professionnel, il devient professeur. Mais l’art le caractérisait également dans la cuisine, une de ses grandes passions : en tant que chef, il avait travaillé au Pozzo di Macerata et à l’Osteria San Nicola de Tolentino. Cependant, toute la richesse intérieure qu’il a pu transmettre aux autres ne s’est pas envolée avec lui. L’homme de 72 ans a été retrouvé sans vie jeudi soir à son domicile de via Mozzi. Une autopsie aura lieu lundi pour établir les causes du décès survenu quelques jours avant la découverte du corps, gisant sur la table de la cuisine. Une maladie lui fut probablement mortelle.

Humanité

«Un artiste extraordinaire et un homme d’une humanité unique – ajoute Romagnoli -. De par son sourire et ses paroles presque murmurées, ses origines orientales anciennes et particulières ressortaient clairement. Son fait d’être japonais a été immédiatement perçu et communiqué par lui de manière inconsciente et naturelle. C’était un sculpteur talentueux et prometteur qui fut placé sous l’aile protectrice de Valeriano Trubbiani. Il avait une personnalité très particulière. Très modeste et réservé, comme seuls peuvent l’être les Orientaux, il était toujours disponible. Il était doué d’un sens de l’humour très particulier, à tel point qu’il avait un cahier dans lequel il notait toutes les erreurs de prononciation qui étaient faites de son nom ou de son prénom, à tel point que nous l’appelions tous agréablement un Kabuano”.

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Courrier Adriatique

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