L’emploi augmente, mais la crise géopolitique ralentit les entreprises du Latium

L’emploi augmente, mais la crise géopolitique ralentit les entreprises du Latium
L’emploi augmente, mais la crise géopolitique ralentit les entreprises du Latium

Le système tient le coup malgré quelques craquements (dus aussi à ce qui se passe dans le monde). Ceci est mis en évidence par les résultats de la recherche présentés hier par Federlazio. Deuxième en 2023, les résultats ont été légèrement meilleurs que l’année précédente. Mais «les tendances de ces premiers mois de 2024 conduisent au contraire à des prévisions prudentes, à tel point que les entreprises visent avant tout à maintenir les mêmes niveaux d’activité et de revenus que l’année dernière» (ainsi dit le rapport).

Commençons par les données positives. Le premier concerne le solde entre entreprises créées et fermées, qui a connu en 2023 une croissance de 1,59% dans la région, soit plus du double du chiffre national (+0,70%). C’est encore mieux si l’on regarde uniquement la province de Rome (+1,91%). Le taux d’emploi augmente également, en ligne avec la tendance post-Covid. Les effectifs ont augmenté en 2023 d’environ 60 mille unités (+2,6%), encore mieux que la moyenne nationale (2,1%). La même chose se produit également dans les PME : les petites et moyennes entreprises qui ont connu une croissance sous « embauchée » sont passées de 28,2% à 36,2% en l’espace d’un an. Preuve en est, au contraire, que le recours au fonds de licenciement a sensiblement diminué (diminué de 63% en 2023 et effectivement revenu sur le rang après la période de deux ans 2020-2021). Le chiffre des employés pourrait être encore plus élevé, mais sans tenir compte des difficultés de nombreuses entreprises à trouver de la main d’œuvre qualifiée : un problème signalé par 48% des entrepreneurs interrogés (en 2022, le pourcentage était de 35%) qui concerne aussi bien les spécialistes que les travailleurs génériques.

PROBLÈMES
Nous arrivons donc aux données négatives. En effet, les exportations ont enregistré une baisse dont la valeur globale a diminué au niveau régional de 3,6 milliards d’euros en 2023. Une baisse principalement due à la baisse des revenus des moyennes et grandes entreprises. Et encore une fois, l’année dernière, les entreprises qui ont enregistré une augmentation de leur chiffre d’affaires ont été de 38,6%, soit près de 10% de moins que l’année précédente (48,4%). En particulier, dans un marché aussi instable, celles qui sont « sauvées » sont les entreprises qui opèrent dans le secteur des marchés publics : ici 36% des personnes interrogées ont réalisé une croissance, tandis que 14% ont enregistré une baisse.

LE FRONT INTERNATIONAL
Des questions qui peuvent paraître lointaines, mais qui sont en réalité plus contingentes que jamais ont également un impact sur le chiffre d’affaires des entreprises du Latium : comme la crise au Moyen-Orient, qui a éclaté dans la région après le massacre perpétré par le Hamas le 7 octobre et réponse ultérieure d’Israël. Des faits qui ont à leur tour déclenché diverses attaques des Houthis yéménites contre des navires marchands occidentaux en mer Rouge. C’est pour cette raison que 21% des entreprises interrogées dans le Latium ont enregistré une augmentation des prix des matières premières et des produits semi-finis.

À l’avenir, c’est précisément l’augmentation du coût de ces produits (fondamentaux pour la production des objets les plus couramment utilisés) qui suscite le plus d’inquiétudes dans les entreprises du Latium (soit 47,7 %). Un peu plus d’une personne sur trois s’inquiète cependant d’une éventuelle réduction de la consommation (36,4%). Là encore, une autre question sensible est représentée par les difficultés sur le front du crédit et l’évolution des taux d’inflation (29,5%). Ce n’est pas un hasard si parmi les actions concrètes souhaitées par les entrepreneurs, on trouve en première place une demande généralisée de mesures de soutien au crédit et à la liquidité (65,8% des personnes interrogées). Viennent ensuite les incitations à la numérisation (41 %) et de meilleurs outils pour renforcer l’adéquation entre l’offre et la demande d’emploi (39,5 %).

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