Elle était morte depuis un mois, un choc pour Fontecorniale

Viviana Bonazzoli, 74 ans, professeur d’histoire économique à l’Université d’Urbino, vivait seule dans une maison du bois de Fontecorniale et a été retrouvée morte mercredi après-midi. Un jardinier, venu couper les mauvaises herbes, a donné l’alerte après avoir aperçu la femme depuis une porte-fenêtre, vêtue de vêtements pour sortir et avec son sac laissé dans la voiture, immobile et allongée sur le sol.

Les 118 agents de santé ont confirmé le décès de cause naturelle, remontant à environ un mois plus tôt, tandis que les carabiniers ont vérifié que la porte était verrouillée de l’intérieur. L’intervention des pompiers a donc été nécessaire pour pénétrer dans la maison. Devant la maison, un Jimmy Suzuki, son petit véhicule tout terrain pour se déplacer sur les chemins de terre qui mènent au village. Un peu plus loin, sur l’étendoir, il reste du linge jauni, tandis que les gamelles pour la nourriture de ses animaux sont par terre.

Depuis quelques années, la femme avait choisi le petit village, habité par quelques dizaines d’âmes, sur les collines entre Montefelcino et Colli al Metauro, où elle vivait autrefois avec ses parents. Les voisins la voyaient rarement, la dépassant lorsqu’elle passait par là ou allait au supermarché. Décrite comme très réservée et solitaire, elle fréquentait le kiosque à journaux de Montefelcino pour acheter des journaux et des livres.

L’enseignante avait choisi une vie solitaire dans un endroit loin de tout, à quelques dizaines de mètres du sommet de la colline, peut-être pour mieux se consacrer à ses études.

Elle était entourée de ses chats et chiens bien-aimés, à qui rien ne manquait. Les habitants, qui ne l’avaient pas vue depuis un certain temps, ont appris la nouvelle de son décès lorsque, mercredi à 16 heures, l’ambulance est arrivée avec les sirènes retentissantes. Mais maintenant, il n’y avait plus rien à faire. La femme était décédée il y a longtemps, probablement à cause d’une maladie soudaine, qui ne lui avait pas laissé le temps de demander de l’aide. Profonde tristesse chez les voisins, qui ne pouvaient imaginer le drame, qui s’est déroulé à proximité immédiate, sans que personne ne puisse l’imaginer.

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