Expulsée par la municipalité de Tortoreto, la famille remporte le TAR et rentre chez elle

La famille expulsée par la Commune de Tortoreto gagne le procès devant le TAR : l’ordre d’expulsion des occupants sans titre d’un des appartements du complexe a été annulé…

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La famille expulsée par la Commune de Tortoreto obtient gain de cause devant le TAR : l’ordre d’expulsion des occupants sans titre d’un des appartements du complexe “Belvedere” a été annulé. Et le jugement pourrait désormais entraver la vente aux enchères du complexe vallonné surplombant la mer, qui rapporterait un véritable trésor pour les caisses de la mairie. C’est aussi pourquoi la guerre judiciaire est loin d’être terminée : la Commune, qui peut tenter de faire appel au Conseil d’Etat, a pourtant déjà entamé une procédure devant les juges du Tribunal civil pour libérer l’appartement.

Le logement qui fait l’objet du litige est l’un des 23 que la municipalité de Tortoreto a acquis ces dernières années sur les actifs disponibles de l’organisme, avec une soixantaine de garages et caves, mais aussi une piscine, un bar-restaurant et plusieurs toits plats, inclus dans le complexe de via Belvedere, dans le quartier Fontanelle. Le tout pour une valeur estimée à deux millions et 400 mille euros. L’acquisition a eu lieu à la suite d’un arrêt de la Cour d’appel de L’Aquila en 2017, qui a ordonné la confiscation du complexe hôtelier résidentiel pour développement illégal : les bâtiments et les services ont été construits par des particuliers profitant du volume autorisé pour construire de nouveaux hôtels – donc plus importants que ceux prévus pour les immeubles résidentiels – mais ensuite transformés en réalité en structures à usage résidentiel.
En 2020, la Mairie de Tortoreto a officiellement donné son feu vert à la pratique de l’aliénation et de la vente, en passant par l’acquisition des actifs disponibles de l’institution. C’est précisément ce dernier aspect technique qui a conduit à la victoire de la famille M défendue par l’avocat Enrico Ioannoni Fiore au détriment de la Commune. Selon le jugement des juges du Tribunal Administratif Régional de L’Aquila publié mercredi, en effet, « si le bien appartient au patrimoine disponible, l’administration est tenue de recourir aux moyens ordinaires de protection prévus par le code civil”. En d’autres termes : un arrêté d’expulsion n’a pas suffi à libérer le logement occupé. L’expulsion a donc été annulée et la Commune condamnée aux frais de justice. Cependant, la sentence était quelque peu attendue : en septembre, en effet, le TAR lui-même avait déjà temporairement suspendu l’effet de l’ordre d’expulsion, également parce que la famille n’avait pas d’autre endroit où vivre.

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