toutes les hypothèses sur le choc d’Il Tirreno

ROSIGNANO. Le choc très violent contre un garde-corps – d’abord – et contre la voiture arrêtée au péage – ensuite. Ensuite, le vol sur la cage. Les voitures se retrouvent sens dessus dessous et la sortie Barriera Rosignano de l’A12 devient un enfer de tôle. Les pompiers extraient un corps, puis un autre. Et encore un autre. Les voici, au loin, les sirènes des ambulances. On ne sait pas encore si d’autres personnes sont piégées. On ne sait pas encore s’ils sont vivants ou morts. Ensuite, récupération des blessés et transport à l’hôpital. Les voitures bougent et c’est calme sur l’autoroute. Un lambeau de chemise dépasse de la vitre de la voiture réduite en épave. A peu de distance, sur l’asphalte, se trouvent deux foulards. Symbole de vies brisées sous le ciel gris d’un dimanche d’été. Trois morts (Le Florentin de 21 ans Marco Acciai c’est un couple de touristes allemands d’Augsbourg, Bavière) et six blessés légers (une famille étrangère avec deux jeunes enfants, une fille de Florence et le percepteur de Cecino). C’est le résultat du terrible accident survenu hier au péage de l’autoroute de Rosignano. Trois voitures ont été directement impliquées dans l’accident. D’autres ont été touchés par des débris qui se sont transformés en éclats.

La reconstruction

La première reconstitution de l’incident, réalisée par les pompiers et la police de la circulation, devrait être achevée jusqu’à la fin des investigations sur les images des caméras du péage afin d’avoir une confirmation de la dynamique.

Tout se passe vers 13h10. Dans le couloir de sortie de la barrière d’autoroute, trois voitures font la queue : une avec à son bord une famille autrichienne (qui vient de payer le péage), immédiatement derrière la voiture rouge vif d’une autre famille étrangère, puis la Fiat 500 avec quelques jeunes Italiens. C’est à ce moment-là que, dans la longue descente qui termine l’A12, la voiture arrive avec à son bord le couple de touristes allemands. Son mari conduirait.

Le véhicule avance à grande vitesse : une hypothèse – la plus répandue à l’heure actuelle – est qu’il s’agissait victime d’une maladie. Et que le pied a fini par taper « à fond » sur l’accélérateur. En fait, cette voiture incontrôlable est une balle qui n’entraîne que la mort. Il dérape, heurte le garde-corps, puis par un étrange coup du sort il emprunte ce couloir de sortie très fréquenté : il heurte la cabine du péage sur le côté, mais la vitesse est telle qu’il le désarticule. Et pour la même raison, avant de se renverser, il envoie la Fiat 500 vers le haut, la faisant tomber la tête en bas dans une masse de tôle indiscernable.

La rescousse

La Honda noire du couple allemand et la 500 rouge des garçons florentins renversées et finissent les uns sur les autres. Puis, quelques centimètres plus loin et avant la barrière de sortie, la Hyundai rouge aux plaques d’immatriculation lituaniennes vient d’être heurtée. Voici à quoi les sauveteurs et les forces de l’ordre se sont retrouvés confrontés une fois arrivés à Rosignano. De plus, la cage a été heurtée de plein fouet et, comme elle était déracinée avec le collecteur de péage à l’intérieur, elle s’est retrouvée contre une voiture qui passait dans la voie suivante. Les pompiers se sont immédiatement mis au travail pour dégager les voitures en les ouvrant, en les déplaçant et – si nécessaire – en évacuant les personnes qui se trouvaient à l’intérieur. La situation est immédiatement apparue très grave et dans un premier temps – dans la situation confuse du début – on a parlé de quatre victimes. En réalité il y a trois corps sans vie : ceux de Robert Friendrich Fendt (61 ans) et sa femme Maria Cornelia Schubert (68 ans). Et celle du Florentin Marco Acciai, 21 ans. Le couple allemand était à bord de la voiture qui a percuté le péage ; Acciai était dans la 500, assis – apparemment – ​​sur le siège passager. Les corps ont été transférés à la morgue par un véhicule du service funéraire de l’Assistance Publique de Rosignano, à la disposition du magistrat qui décidera d’ordonner ou non l’autopsie. Les blessés ont cependant été transportés à l’hôpital de Livourne par les ambulances de l’Assistance Publique de Rosignano et Cecina. Il s’agit de la famille de quatre personnes (avec deux enfants âgés de 6 et 3 ans) qui se trouvaient dans la Hyundai rouge, de la fille qui conduisait la 500 et du percepteur du péage. Le tout, apparemment, dans des conditions sans gravité.

Les trois hypothèses sur le terrain

Et après le drame, l’heure est aux enquêtes. La police de la circulation (soutenue par les carabiniers) reconstitue ce qui s’est passé, pièce par pièce. La question est une : pourquoi la Honda a-t-elle percuté le péage ? Pour un maladie du conducteur (est-ce une des hypothèses) ? Ou pour d’autres raisons (par exemple une faute ou une distraction) ? Et pendant que les enquêteurs cherchent des réponses, des dépanneuses emportent ce qui reste des voitures. Et la pluie battante de la fin d’après-midi mouille cet asphalte brûlant qui a coûté trois vies. L

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