Toti et l’enquête sur la Ligurie, aujourd’hui une motion de censure contre le Conseil régional

L’enquête sur la Ligurie, à laquelle participe également le gouverneur Giovanni Toti, arrive au Conseil régional : aujourd’hui l’opposition – composée du Pd, du M5S, de Lista Sansa et de Linea Condivisa – illustre la motion de censure déposée il y a quelques jours contre le président de la Région . Mais d’abord, une lettre écrite par le gouverneur sera lue.

La lettre de Toti

On attend de comprendre ce que Toti, président de la Ligurie suspendu de ses fonctions et assigné à résidence pour corruption et échange de voix, a écrit dans la longue lettre destinée à “sa” majorité et confiée au très fidèle conseiller Raul Giampedrone qui, grâce grâce à l’autorisation expresse du parquet, a pu le rencontrer dans la maison d’Ameglia. La lettre sera lue par Alessandro Bozzano, chef de groupe de la Liste Toti au conseil régional. Selon ce qui a été révélé, la lettre contient l’exhortation à poursuivre l’intérim de Piana afin de ne pas bloquer ces projets – le barrage, le déversoir, le tunnel sous-portuaire, pour n’en citer que quelques-uns – que Toti a toujours défini comme essentiels au économie de la Ligurie et pas seulement. Puis, après avoir revendiqué « l’intérêt public dans tous mes choix », Toti se disait « certain que la majorité des Ligures comprennent et apprécient le chemin parcouru et les résultats obtenus par notre gouvernement » et rappelle qu’il « s’est immédiatement fait à la disposition des magistrats pour éclaircir tous les aspects de l’histoire”. Selon les avant-premières, Toti remercierait ensuite tous les dirigeants locaux et nationaux “qui ont exprimé sans hésitation leur position pour ma défense. Un en particulier, Matteo Salvini”. Donc pas de démission.

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La motion de censure

Toti a alors demandé à Giampedrone de rejeter la motion de censure présentée par l’opposition. Motion qui, selon les chiffres présents au Conseil régional, devrait être neutralisée : même en envisageant d’éventuelles surprises, les 12 conseillers d’opposition se retrouveraient face à 18 voix contre de la majorité. Dans la lettre, comme prévu, Toti écrit qu’avec la motion de censure, l’opposition tente une « poussée politique » quatre jours avant les élections européennes.

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