Niches au prix des appartements, hausse évitée : procédure douteuse

Niches au prix des appartements, hausse évitée : procédure douteuse
Niches au prix des appartements, hausse évitée : procédure douteuse

Les nouvelles niches du cimetière de Campobasso risquaient de coûter près de quatre mille euros chacune si le Palazzo San Giorgio n’avait pas bloqué l’opération, ce qui aurait entraîné une augmentation du prix de ces caissons en béton situés dans la zone la plus récente du San Giovanni. cimetière des Mûriers.

Les lots 11 et 14, le premier encore à construire, le second en voie d’achèvement, auraient eu presque le prix d’un appartement. Neuf cents euros de plus (aux trois mille déjà demandés aujourd’hui), c’est ce que les habitants de Campobasso auraient payé si la Mairie 5 étoiles ne s’y était pas opposée à la mairie. En particulier, c’est l’ingénieur qui a gêné Giuseppe Amorosa qui parle d'”une augmentation inacceptable qui aurait entraîné une dépense totale d’environ un million huit cent mille euros pour les citoyens”.

Le chef des Travaux Publics de la branche exécutive du Palazzo San Giorgio, aujourd’hui encore reconduit dans les rangs du Mouvement 5 Étoiles, a expliqué dans un communiqué de presse les raisons pour lesquels l’augmentation significative du prix de concession des niches n’a pas été autorisée. Et il a également signalé quelques bizarreries trouvées à la Préfecture de Campobasso.

Mais prenons du recul : le projet de construction et de gestion d’une partie des niches du cimetière a été réglé par un contrat conclu avec l’Administration en 2007 à travers la technique dite de financement de projet dans laquelle un particulier propose la construction d’un ouvrage public en certains revenus qu’elle gérera ensuite et qui seront remboursés avec ces flux de trésorerie entrants.

« Deux fois manager (Giuseppe Giarrusso, éd) a apporté des propositions de résolution accompagnées d’un avis positif de régularité technique (émis par le Rup, éd), qui comprenait à la fois l’augmentation du coût des niches d’environ 900 euros chacune. Ces propositions n’ont pas été approuvées deux fois”, explique le conseiller Amorosa.

Les niches des nouveaux lots – 468 au total dont on parle depuis plus de dix ans (le contrat pour leur construction remonte à 2013) – devaient coûter 2.255,00 €, avec une augmentation annuelle de 2,5 pour cent. Prenons un exemple : si l’année dernière la niche coûtait 2 887,00 euros, cette année la revalorisation la porte déjà à 2 959,00 euros.

« Avec la nouvelle conception – a expliqué en outre le conseiller aux travaux publics – il est prévu la construction des lots 11 et 14. 1600 niches supplémentairestotal de 2068″.

Après tout la demande est là et il n’y a toujours pas de crématorium en ville c’est pourquoi il y a une grande faim pour ces boîtes. Et c’est tellement vrai que les niches du lot 14 (“actuellement toute la structure en béton armé est terminée et les travaux sont en cours pour préparer les installations électriques et réaliser le revêtement de sol”) sont déjà en vente.

« Les propositions délibératives du gérant Giarrusso prévoyaient qu’en plus de la revalorisation annuelle de 2,5%, il y aurait une nouvelle augmentation d’environ 900 euros conformément au décret d’aide 50/2022 ».

Mais le conseil de Grillina a dit non.

« Les principales raisons pour lesquelles il a été décidé de ne pas autoriser l’augmentation significative du prix de concession des niches ont été les suivantes : de forts doutes comme l’art. 164 du décret législatif. 50/2016 – auquel le paragraphe 1 de l’art. 27 du décret sur les aides – se trouve dans une section et dans un chapitre complètement distincts de l’art. 183 du même Code, qui concerne le financement de projets. Il a été jugé impossible que le décret sur les aides actualise les prix déjà actualisés contractuellement. Le Plan Économique et Financier (PEF) du 06/07/2022, présenté par le Concessionnaire et approuvé par l’Administration, prévoyait déjà, outre le montant des travaux pour les lots 11 et 14, également substantiellement le montant pour l’actualisation de les prix, sinon il y aurait eu un déséquilibre entre les coûts et les revenus. Avec la signature du contrat complémentaire en date du 10/12/2023, la Société s’est engagée à réaliser les travaux pour le montant total indiqué dans le PEF du 06/07/2022″.

Au-delà des détails techniques, Amorosa a remarqué les différences dans le coût des travaux pour créer les nouvelles niches funéraires du PEF par rapport à ceux établis dans le contrat et a demandé des éclaircissements. “Mais personne n’a pu me répondre, ni le gérant, ni le présumé Rup (d’après ce que rapporte l’édile, le Rup qui a donné un avis favorable à l’augmentation est également inconnu), ni le directeur des travaux ni la société concessionnaire. ». C’est pourquoi il a écrit à la Préfecture pour clarifier un sujet aux contours flous.

« En effet, jusqu’à présent, les prix des niches sont restés gelés, évitant ainsi l’augmentation substantielle dont certains citoyens étaient déjà conscients ».

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