Accident : le pick-up percute un arbre | Ogliastre

50 ans se sont écoulés mais cela ressemble à une époque entière : Mme Giuseppa Floris, une station-service de Desulo immortalisée par le grand photographe lombard Mario De Biasi.

Photo Mario De Biasi

Mario De Biasi (1923-2013) était un photographe polyvalent : il a été défini par Enzo Biagi comme « l’homme qui savait tout photographier ». Il a consacré de nombreux clichés à la Sardaigne. Lors de son premier voyage, le reporter prête son regard à un journaliste exceptionnel, le poète Alfonso Gatto ; ensemble, ils réaliseront une série de services sur l’île d’Asinara, Capo Caccia, Tempio Pausania, Alghero, Sassari, Bosa, Cabras, Oristano, Cagliari ; à plusieurs reprises, ils se rendront ensuite dans divers autres centres de l’intérieur et de la côte de la Sardaigne, comme Oliena, Orgosolo, Ghilarza, Desulo, Tonara, Aritzo, Arbatax, Baunei et bien d’autres.

C’était un regard à la fois lucide et évocateur, capable de raconter avec immédiateté et originalité un moment controversé de l’histoire italienne. Dans les intrigues ordonnées de ses clichés, on peut en effet lire les changements historiques et culturels du pays qui, dans les années 50, 60 et au-delà, s’installait sur une identité culturelle renouvelée.


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