le deuxième jour du G7

Joe Biden et Giorgia Meloni – .

Une Giorgia Meloni de plus en plus dominante du G7 des Pouilles a également laissé sa marque en début de deuxième journée. Il a immédiatement obtenu l’accord bilatéral avec un Joe Biden rafraîchi après avoir manqué (pour cause de fatigue) le dîner de jeudi au château souabe de Brindisi avec le président Mattarella. Pendant ce temps, après le passage sur l’avortement, l’agence Bloomberg publie la nouvelle selon laquelle la référence à la protection de « l’identité de genre et de l’orientation sexuelle » pour le monde LGBT, qui est présente par contre dans le texte d’il y a un an à Hiroshima, au Japon .

Evidemment, comme pour l’interruption de grossesse, il n’est pas fait mention d’une demande explicite du gouvernement italien, qui d’ailleurs à midi “nie catégoriquement” cette nouvelle, qualifiée de “sans aucun fondement”. Il faudra voir le document final. Mais il ne fait aucun doute qu’à ce stade, la pierre angulaire de cette réunion des Big Seven est aussi la confrontation continue entre les différentes nations sur la dimension de certaines questions éthiques, qui s’étaient déjà retrouvées au centre de l’affrontement évident sur le premier jour (et même avec des tons extrêmement forts) entre le Palazzo Chigi et le Français Emmanuel Macron, qui a parlé en public de .

Une ambiance qui n’a pas gâché la petite fête d’anniversaire réservée à Olaf Scholz, qui fêtera ses 66 ans le 14 juin. En début de journée, les dirigeants et la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, réunis autour de lui, ont chanté le classique “Joyeux anniversaire, cher Olaf”. L’autre moment fort de l’Italie a été le face-à-face Meloni-Biden, qui a duré près de 40 minutes. Du côté américain, on a affirmé que les questions du soutien renouvelé à l’Ukraine et à son intégrité territoriale étaient au centre, après l’accord de jeudi sur l’utilisation des intérêts obtenus sur les avoirs russes gelés (« un vol » qui ne restera pas impuni par Vladimir). Poutine), tous deux étant d’accord sur le fait que “toutes les options sont nécessaires pour faire payer la Russie et ceux qui la soutiennent” : le président américain a salué la ligne suivie par le chef du gouvernement italien. Au centre de la conversation se trouvait donc le « soutien inquiétant apporté par la Chine à la Russie en termes de biens destinés à soutenir l’industrie militaire ».

Alors que sur le conflit à Gaza, la position partagée par Biden et Meloni est celle d’un appel à la milice du Hamas, qui doit avoir « une approche constructive » sur la libération des otages et sur une éventuelle trêve. On ne peut cependant pas exclure que la question des droits liés aux femmes et aux personnes LGBT ait également été abordée, suite à la clarification de la veille par Jake Sullivan, le conseiller à la sécurité nationale, qui avait également braqué les projecteurs sur le thème dans la presse avec la phrase selon laquelle «Biden ne renonce pas aux droits».

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