Finales LBA 2024 G4 Olimpia marque 31 effondrements de Virtus, Milan est tricolore

Après 48 heures de polémique pour la finale (et pas seulement) de course 3 Olimpia revient sur le terrain avec la balle de match qui vaut un championnat à la raquette. Et en imitant le bon Sinner, il n’a pas commis d’erreur, battant un Virtus épuisé lors du quatrième match pour remporter le troisième championnat consécutif.

Dans cette course4, un seul homme aux commandes, Nikola Miroticqui réitère le prix Acb MVP remporté l’année dernière avec le prix cette année du meilleur joueur de cette série finale

L’ancien des Chicago Bulls s’est montré dévastateur dès le début et a terminé avec des statistiques folles. Cependant, la preuve du justificatif casting: en commençant par Hall, de Melli jusqu’à finir avec les Italiens qui ont été beaucoup maltraités au cours de l’année (même par l’entraîneur) Flaccadors et Tonut.

Le Vu noir n’en avait tout simplement plus : les 13 minutes de Belinelli et encore plus les 7 de Hackett sont l’instantané de la défaite de Virtus. Sans les deux grands vétérans, et avec Shengelia très maîtrisée, gagner au Forum était pratiquement impossible.

Cette série de championnats n’enlève cependant rien aux bonnes choses que l’équipe de Bologne a faites au cours de la saison et j’irai presque jusqu’à dire qu’en termes d’attentes, elle n’était pas inférieure à celle d’Olimpia, bien au contraire.

Mais vient maintenant un été important pour le futur équilibre de la LBA. Virtus devra décider quoi faire quand il sera grand, s’il faut augmenter ses investissements jusqu’au niveau Olimpia, ou faire une (peut-être heureuse) diminution suite à l’opération financière que Zanetti a perfectionnée avec le célèbre fonds d’investissement.

On le dit chaque année, mais jamais auparavant il n’y a eu de risque d’une longue domination milanaise pour le championnat. Nous en sommes au troisième championnat consécutif, même si nous avons commis des erreurs sur le marché ces deux dernières années et cela fait réfléchir. Si, comme il semble que ce soit la bonne année pour bien faire les choses, la LBA sera pratiquement déjà décidée avant de commencer.

Mais nous en reparlerons en temps voulu, il est maintenant temps pour Olimpia de célébrer la fin d’une année difficile, et avant un été probablement chaud, avec de nombreux grands noms comme Melli et Shields dont les contrats arrivent à expiration et qui ont peut-être conclu un faire du vélo.

LA FEUILLE DE SCORE : OLIMPIA MILANVIRTUS BOLOGNE 8573

BULLETINS

Gabriel Lundberg6 : avec ses arrêts et ses tirs, il essaie de mettre Olimpia en difficulté, pendant un moment il y parvient même, mais à la fin il doit abandonner.

Marco Belinelli 4 : celui que l’on voit aujourd’hui est un joueur proche de la retraite. Vague, sans éclat.

Daniel Hackett4 : idem comme ci-dessus, peut-être que Daniel est déjà à la retraite, mais personne ne l’a prévenu.

Alessandro Pajola5: quelques brillantes récupérations de ballon ne suffisent pas. En attaque, il commet trop d’erreurs, notamment deux pénétrations qui auraient permis à Virtus de tenter une remontée.

Toko Shengélia 4 : comme ses points. Je ne l’ai jamais vu aussi déchargé et faible, il souffre tout le long du Milanais… on l’oublie souvent mais ce n’est plus un gamin, et il est tout simplement tombé en panne d’essence.

Jordan Mickey 4 : un désastre, pratiquement que des fautes commises et des rebonds laissés aux adversaires.

Achille Polonara 7 : l’un des rares à y croire, il se bat comme un lion mais ce n’est pas suffisant.

Ante Zizic sv

Bryant Dunston5 : lui aussi commence bien, mais ensuite il sombre lui aussi dans des erreurs banales et des situations malheureuses.

Awudu Abass 6.5 : ce n’est pas continu mais ses sauts, ses triples et ses défenses dérangent Olimpia.

Isaïe Cordinier 7 : Il a beaucoup de bière dans le corps, mais il est le seul. Longtemps épine dans le pied de Milan, il n’est cependant pas un moteur ni même un leader. Mais ayez-le.

Stefano Tonut 5.5 : il alterne de bons jeux offensifs avec des distractions défensives qui ne sont pas son truc.

Nicolò Melli 6.5 : il est omniprésent même s’il n’est pas tout-puissant, peut-être lors de son dernier match en rouge et blanc. Et c’est aussi un vrai capitaine, laissant à Hines le plaisir de lever la coupe.

Shabazz Napier 6 : pour lui aussi, 18 minutes de hauts et de bas. Des passes imaginatives, alternées avec des lacunes défensives importantes. Puis il se fait mal à l’œil et ne revient jamais.

Diego Flaccadori 7 : match qui scelle un playoff positif dans lequel il a été important, encore plus que prévu, en raison des choix défensifs du Black Vu.

Salle Devon 6.5 : moins pétillant que d’habitude mais toujours concret. Une présence rassurante des deux côtés du terrain.

Boucliers Shavon 5.5 : Après la course 1, il a eu beaucoup de mal à entrer dans cette série, Abass lui a donné beaucoup de mal. Même à cette occasion, il n’a pratiquement marqué que lorsque le match était déjà décidé.

Nikola Mirotic 9 : Dévastateur, il frappe Virtus comme un ouragan dans toutes les phases du jeu. Il marque depuis toutes les positions, commet une montagne de fautes, rebondit bien et défend très bien. Je ne les ai pas tous vus, mais pour moi, il a joué l’un des meilleurs matchs de sa carrière.

Kyle Hines6 : peut-être à la fin de sa carrière, il dirige l’administration ordinaire.

Johannes Voigtmann 5 : le seul déphasé pour Milan avec des tirs à un mètre du bord et des choix imprudents.

SALLE DE PRESSE

CRISTIANO GARBIN

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