Menace de mort de sa sœur, l’homme s’est excusé et l’a indemnisée avec 300 euros – Actualités

Menace de mort de sa sœur, l’homme s’est excusé et l’a indemnisée avec 300 euros – Actualités
Menace de mort de sa sœur, l’homme s’est excusé et l’a indemnisée avec 300 euros – Actualités

TRENTE. Grandir ensemble ne signifie pas toujours que l’on s’entend bien. Même dans les meilleures familles, les couteaux peuvent voler. Un cas emblématique – bien que ce ne soit pas le plus grave qui ait abouti devant le juge – s’est produit à Trente en avril 2023 lorsque, au plus fort d’un litige, un homme a menacé sa sœur de mort. «Avec ces mains, je vais te tuer. Alors je finirai en prison – lui cria-t-il – Tu dois foutre le camp…”.

La femme, probablement fatiguée de subir une attitude aussi agressive de la part de son frère, l’a dénoncé. Et elle a réussi à obtenir ce qu’elle voulait sans recourir à un procès : son frère s’est excusé abondamment “pour ses éventuelles responsabilités”, s’engageant à adopter à l’avenir “une conduite plus appropriée”, “visant à prévenir de nouveaux conflits”.

Le mea culpa a épargné à l’homme une probable peine. Sa demande de pardon était accompagnée d’une indemnisation du préjudice : 300 euros, c’est l’offre faite à sa sœur et acceptée par elle. Ayant pris connaissance de l’avis favorable du procureur de la République, le juge a déclaré qu’il n’y avait pas lieu de poursuivre.

L’accusé a ainsi pu profiter des bénéfices de la conduite dite réparatrice, qui vise à éliminer les « conséquences néfastes ou dangereuses du crime » et fait l’objet d’une évaluation minutieuse par le juge. En fait, il ne suffit pas toujours de s’excuser et de verser une indemnisation pour que le crime soit éteint. Comme le souligne la Cour de cassation, le juge doit considérer l’activité réparatrice propre à satisfaire non seulement les prétentions légitimes de la personne lésée, mais surtout « les besoins de réprobation du délit et de prévention ».

Concernant les menaces de mort proférées contre sa sœur, le juge de paix a estimé que « le comportement du prévenu à l’audience lui paraissait approprié » tant pour une indemnisation que pour des excuses. Le crime est donc éteint.

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