-10% ces deux dernières années. Enquête Ires Fvg sur données INPS – Friulisera

-10% ces deux dernières années. Enquête Ires Fvg sur données INPS – Friulisera
-10% ces deux dernières années. Enquête Ires Fvg sur données INPS – Friulisera

Photo parManuel Alvarez de Pixabay

La nouvelle enquête Ires Fvg sur les données INPS relatives au travail domestique est comme toujours claire et exhaustive : le nombre de travailleurs domestiques dans le Frioul-Vénétie Julienne est en baisse : -10% au cours des deux dernières années. Dans la région, le plus grand nombre d’aidants vient de Roumanie, d’Ukraine et de Géorgie.

Depuis la pandémie, le travail domestique régulier est en baisse

En 2023, le nombre de travailleurs domestiques présents dans les archives de l’INPS Frioul-Vénétie Julienne, basées sur les cotisations de sécurité sociale payées par les employeurs, s’élève à 19.735, en baisse de 10% par rapport à deux ans plus tôt, où il y en avait plus de 2.200. Cela a été annoncé par Alessandro Russo, chercheur à l’Ires Fvg, qui l’a retravaillé à partir de l’INPS. En effet, pendant la période pandémique, on a assisté à un développement de l’emploi régulier dans ce secteur pour deux raisons : d’une part confinement a rendu nécessaire l’établissement de contrats réguliers pour permettre aux personnes de se déplacer librement pour travailler; par la suite, est entrée en vigueur la loi qui prévoit l’émergence de relations irrégulières (contenue dans le décret législatif n° 34 du 19/05/2020, dit décret de « Relance »).

En Fvg, les soignants l’emportent

Par rapport à il y a dix ans, on constate cependant dans notre région une croissance d’environ 3.500 unités (+22% par rapport à 2014). Le processus de vieillissement de la population, particulièrement marqué dans notre région, a en effet entraîné une expansion de la demande de travail domestique (régulier ou non). Concernant le type d’activité, dans 76% des cas à Fvg il s’agit d’assistance aux personnes (réalisée par des « soignants »). Cette incidence a considérablement augmenté au fil du temps (en 2014, elle s’élevait à 63,7 % du total des travailleurs domestiques), à tel point qu’elle constitue le pourcentage d’aidants le plus élevé de toutes les régions. Au niveau national, on observe au contraire une légère prévalence du type « aide domestique », catégorie qui selon l’INPS comprend les personnes qui s’occupent du foyer (mais aussi les cuisiniers, les majordomes, etc.).

La composante italienne a augmenté

Il s’agit presque exclusivement de femmes (95%), en majorité étrangères (70%), même si au cours de la dernière décennie la composante italienne a augmenté (de 23,4% en 2014 à 30,4%, parmi les travailleurs domestiques elle dépasse 45%). Un facteur qui pourrait avoir contribué à cette dynamique est l’augmentation de l’acquisition de la nationalité italienne, qui s’est également produite dans une mesure significative à Fvg. 31% des travailleurs domestiques ont plus de 60 ans et on observe au fil du temps un vieillissement important (en 2014 ils étaient moins de 15%). Enfin, on peut noter que les relations de travail qui impliquent des horaires de travail supérieurs à 35 heures par semaine sont l’apanage quasi exclusif des femmes étrangères, qui sont plus disposées à accepter des activités qui impliquent une cohabitation avec la personne aidée, également parce qu’elles ne le font pas toujours. avoir une famille en Italie ou dans votre propre maison.

Les salaires

Les salaires des travailleuses domestiques sont en moyenne faibles, à tel point que moins d’un tiers (29,1% en 2023, qui monte à 34,9% chez les soignants) se situe au-dessus de 12 000 euros par an (brut). La rémunération augmente naturellement en fonction des heures travaillées ; en général, les travailleurs qui dépassent 40 heures par semaine reçoivent en moyenne plus de 12 000 euros.

Les principales nationalités

En ce qui concerne l’origine spécifique, en 2022, plus de la moitié des travailleurs domestiques étrangers provenaient de trois pays : Roumanie (26,1 %), Ukraine (19,5 %) et Géorgie (10,6 %). Les données relatives à la nationalité sont disponibles exclusivement sur la base de la condition de travail prédominante de la personne au cours de l’année considérée, donc le total sur lequel sont calculés les pourcentages illustrés est un peu inférieur à celui enregistré précédemment (12 849 unités en 2022, les dernières données disponibles ). Au cours de la dernière décennie, on a constaté une nette augmentation du nombre de travailleurs domestiques géorgiens, qui en 2013 étaient à peine présents (ils ne représentaient que 1,7 % du total). Au niveau local, on peut noter que la Serbie est le pays d’origine du plus grand nombre de travailleurs domestiques dans la région julien (17,6%, principalement parmi les travailleurs domestiques), tandis que dans l’ancienne province d’Udine, les Ukrainiens prédominent (24,2% ).

Note méthodologique

Les données analysées ne concernent qu’une partie du phénomène, car la dimension du travail non déclaré est également très importante (selon certaines estimations, ce dernier pourrait même être supérieur au travail régulier), et proviennent de l’Observatoire INPS des travailleurs domestiques. L’unité statistique d’enquête est représentée par le travailleur domestique, homme ou femme, qui a perçu au moins une cotisation au cours de l’année considérée. Les travailleurs domestiques sont ceux qui fournissent un travail continu pour les besoins de la vie familiale de l’employeur, tels que : les soignants, les femmes de ménage, les assistantes familiales ou baby-sitters, les femmes de ménage, les serveurs, les cuisiniers, etc. Cette catégorie comprend également les travailleurs qui exercent ces activités dans les communautés religieuses (couvents, séminaires), les casernes et les commandements militaires, ainsi que dans les communautés à but non lucratif, telles que les orphelinats et les centres d’accueil pour personnes âgées, dont l’objectif est principalement le bien-être.

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