hier OUI et aujourd’hui NON !

Depuis Lamberto Colla Parme, le 23 juin 2024 – Il était une fois la gauche qui voulait une récompense et une autonomie régionale différenciée.

Un conte de fées. Oui, car comme la plupart des choses pensées et échouées par la gauche, qui prétend rester au pouvoir sans gouverner, même ces dernières opérations que mène le gouvernement Meloni étaient dans la ligne de mire de la gauche. Cette même gauche qui s’oppose aujourd’hui de toutes les manières possibles au gouvernement de Giorgia.

« C’est l’hypocrisie habituelle : les opinions changent sur commande, alors que la Charte n’est intouchable que quand cela convient » commente Maurizio Belpietro depuis les pages de « PANORAMA » qui continue,

« Certains lecteurs me demandent des informations sur le petit livre vert de pensées d’Achille Occhetto que j’ai montré à la télévision l’autre soir, en tant qu’invité de la conférence de Bianca Berlinguer. Je n’ai aucune difficulté à les fournir. Il s’agit d’un petit volume qui résume le programme électoral du Pds de 1994l’année du fameux défi avec Silvio Berlusconi. L’Unità l’a publié, 98 pages qui sur la couverture portent l’inscription suivante : « Pour reconstruire une Italie plus juste, plus unie et plus moderne ». Faites attention aux prémisses d’un pays plus uni et plus moderne, car à la page 31 il y a la proposition d’une réforme de l’État qui met fin au centralisme, en attribuant plus de pouvoirs aux régions et une capacité de taxation qui permet une répartition des revenus entre le gouvernement central et les gouvernements décentralisés. Tout cela vous dit quelque chose ? Il s’agit simplement d’une question d’autonomie régionale que conteste désormais, avec les drapeaux tricolores et les livres rouges de la Constitution, le Parti démocrate, arguant que la réforme représenterait la fin de l’État unitaire. “

Essayons donc de mettre de l’ordre dans la question de l’autonomie différenciée :

1) en Italie, depuis l’entrée en vigueur de la Constitution, il y a eu 5 Régions dotées de statuts spéciaux qui ont des pouvoirs, des tâches et des compétences beaucoup plus larges que celles prévues par la loi d’application du Titre V de la Constitution et personne n’a jamais a crié que l’Italie se divise.

2) il est tellement vrai que le titre V et sa loi d’application ne divisent rien, que la gauche a supprimé le terme « intérêt national » de l’article 117 alinéa 1, faisant référence à la possibilité législative des Régions ;

3) lors des Nadef de 2018, 2020 et 2021, le Parlement – avec le vote contraire de la FdI – a décidé que la loi d’application de l’article 116, paragraphe 3 de la Constitution, devrait apparaître comme liée à la loi budgétaire, avec le vote favorable dans le dernier document de l’hon. Aux yeux ;

4) Les ministres Stefani, Boccia et Gelmini ont toujours déclaré que la loi d’application de l’article 116, paragraphe 3 de la Constitution, était l’objectif prioritaire du gouvernement dont ils faisaient partie ;

5) le seul acte pertinent aux fins de l’application de l’autonomie différenciée est son approbation à la majorité absolue par les deux branches du Parlement ;

6) De Luca (Campanie) a demandé, en raison d’un mandat spécifique du Conseil régional, de pouvoir stipuler un accord préalable avec l’État pour mettre en œuvre une autonomie différenciée.

Tout cela semble paradoxal mais vrai.

Le chef du groupe des Frères d’Italie, Tommaso Foti, a pris la plume et a mis les points sur les “i” dans l’hémicycle et a déclaré : “Nous vous avons mis en flagrant délit dans le pot à biscuits » arrivant à démontrer comment l’opposition conteste ce qu’elle a promu.

Tous ceux qui animent aujourd’hui les rues pour se rebeller contre cette dangereuse dérive autoritaire furent les grands partisans d’un État plus moderne.

Après Occhetto, c’est Massimo D’Alema, poursuit l’article de « La Verità », signé par Maurizio Belpietro, qui a inauguré le poste de Premier ministre. En effet, en faveur d’un système qui donnait plus de pouvoirs au Premier ministre, avec la nomination et la révocation des ministres à l’époque, étaient le DS (qui changera plus tard son nom en PD), le Parti populaire italien, Rifondazione Comunista et les Verts, c’est-à-dire tous ceux qui crient aujourd’hui contre le poste de Premier ministre

Aujourd’hui, même les intellectuels et les VIP, les représentants de cetteintelligentsia qui domine la musique, le théâtre, le cinéma et les prix littéraires importants, crient “coup d’État” et descendent dans la rue alors qu’à l’époque, avec les propositions de leurs amis, ils gardaient le silence et ne se posaient aucun doute, démontrant le sérieux et la cohérence de la gauche.

Et aujourd’hui, avec la droite au gouvernement, les grèves et les manifestations, pas vraiment modérées, sont à l’ordre du jour et, comme le monde entier est un pays, le sauveur de la patrie est de retour sur le terrain en France aussi, quiHollande qui en tant que président a fait plus que Bertoldo, mais est aujourd’hui prêt à élever la barrière « démocratique » pour endiguer la dérive autoritaire de la droite de Marine Le Pen. Et puis tout le monde sur la place, de Paris à Lyon, accompagné de “Belle au revoir» avec ces slogans des années 70 dépoussiérés, comme «El Pueblo Unido jamás sera vincido» qui sont si purement de gauche.

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Pendant ce temps, la tension sociale monte et, du Parlement à la rue, il faudra un moment avant que la tragédie puisse nous échapper et la faute en reviendra évidemment à la droite qui s’est offert le luxe de gouverner et d’agir. Il faudra peut-être procéder à des ajustements dans l’action du gouvernement, mais en attendant, le gouvernement Meloni est solide au sein de la coalition et produit sans perdre le consensus. La dérive autoritaire n’est heureusement que dans la tête des gauchistes..

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LIEN

https://www.gazzettadellemilia.it/politica

Vidéo photo – https://www.facebook.com/reel/1139842243920365?fs=e&s=TIeQ9V

https://gazzettadellemilia.it/politica/item/10142-meglio-mangiare-le-corna-o-la-nutella

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