Bulletins de vote, 7e 5 pour le centre-gauche. Il prend toutes les capitales régionales

Bulletins de vote, 7e 5 pour le centre-gauche. Il prend toutes les capitales régionales
Bulletins de vote, 7e 5 pour le centre-gauche. Il prend toutes les capitales régionales

Le second tour des élections locales est un succès pour le centre-gauche, qui l’emporte dans les cinq capitales régionales encore en lice après avoir remporté Cagliari au premier tour. Tests musculaires à Florence, à Potenza et surtout à Bari, où le large champ, malgré les enquêtes et les désaccords internes, a franchi le seuil des 70%. Franc succès également à Pérouse, après une première manche qui s’est soldée par une photo finish, et à Campobasso. Si la coalition majoritaire peut se consoler avec Lecce, Rovigo et Caltanissetta, tous trois ont arraché à leurs adversaires. Compte tenu également du vote des 8 et 9 juin, le front progressiste (dans ses différentes variantes) administrera 17 capitales provinciales contre 10 pour le centre-droit (2 seront dirigées par des dirigeants civiques). Mieux que le tour précédent, qui s’est terminé 13 à 12, d’autant que dans 5 cas les autres ont tranché. La donnée négative (pour tous) reste celle du taux de participation, qui baisse drastiquement par rapport au premier tour et s’élève à 47,71% contre 62,83% il y a 15 jours. En ce sens, la performance de Bari est décourageante, où seuls 37,5 % des électeurs éligibles votent.

Les exploits du centre-gauche se mesurent surtout dans la capitale des Pouilles. Pas seulement pour l’écart imposé à son adversaire par Vito Leccese, qui a obtenu 70,27% des voix contre 29,73% de Fabio Romito. Mais aussi parce que le maire nouvellement élu est l’expression directe d’Antonio Decaro, dont il était chef de cabinet dans la municipalité. Après avoir reçu une liste complète de préférences aux élections européennes, l’ancien maire démontre une fois de plus que les enquêtes judiciaires dans les Pouilles n’ont en rien affecté son appel. Tandis que le grand camp sort indemne des désaccords dans la Région et des adieux du Mouvement Cinq Étoiles au conseil d’Emiliano. Signe qu’en cas de besoin, il est capable de se regrouper et de produire un résultat.

Le match de Florence a été tout aussi doux, un rêve caressé par le centre-droit mais brisé par la réalité des faits. Le fief reste invaincu et Sara Funaro, avec le soutien dissident de Matteo Renzi de la candidate Iv Stefania Saccardi, devance Eike Schmidt de plus de 20 points (60,56% -39,44%). Une autre femme, la première à devenir maire de Pérouse, suscite la plus forte émotion. Après un résultat plutôt incertain au premier tour, Vittoria Ferdinandi a obtenu 52,12% des voix (très large cette fois), tandis que Margherita Scoccia n’a pas dépassé 47,88%. Un excellent viatique pour les régionales d’Octobre et un autre fort historique reconquis.

Le second tour renforce également l’axe progressiste à Potenza, où la coalition, reconstruite au second tour, parvient à renverser le désavantage initial. Vincenzo Telesca obtient le soutien du candidat du M5, Pietro Smaldone, et de Francesco Giuzio de Basilicata Possibile et passe avec un large avantage (64,92% contre 35,08% de Francesco Fanelli). La capitale lucanienne revient au centre-gauche après 10 ans, mais un goût amer reste dans la bouche après l’occasion manquée lors des élections régionales d’avril.

De l’autre côté, le résultat le plus précieux est celui de Lecce, où Adriana Poli Bortone est maire pour la troisième fois après deux mandats de 1998 à 2007. L’ancienne ministre a fait mouche dans un face-à-face assez serré, obtenant 50 , 69% des préférences contre 49,31% de Carlo Maria Salvemini, maire sortant, soutenu par la version plus large de l’alliance d’opposition. C’est le résultat auquel s’accroche la majorité pour revendiquer l’honneur des armes et avec la conscience d’avoir réussi malgré la compacité du front adverse. La région des Marches offre également une certaine satisfaction, avecen plein air des trois communes votant. La victoire la plus importante à Urbino, avec la confirmation du maire sortant Maurizio Gambini, pour son troisième mandat. Mais il y a aussi Osimo et Recanati, tous deux dirigés jusqu’à hier par le centre-gauche. Rovigo complète le palmarès, avec le bon succès de Valeria Cittadin (58,15% contre 41,15% d’Edoardo Gaffeo), et Caltanissetta, arraché aux 5 étoiles par Walter Tesauro.

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