La tradition du feu de San Giovanni à Massaquano di Vico Equense

La tradition du feu de San Giovanni à Massaquano di Vico Equense
La tradition du feu de San Giovanni à Massaquano di Vico Equense

La tradition du feu de San Giovanni à Massaquano di Vico Equense. Saint Jean est un personnage très important pour le christianisme. Le jour de sa naissance est commémoré le 24 juin. A un âge mûr, le fils de Zacharie et d’Elisabeth commence à prêcher en prophète, à court terme il s’entoure d’un large cercle d’acolytes et a l’occasion de rencontrer et de baptiser Jésus, d’où l’épithète de « Baptiste ».

Son travail fut arrêté par Hérode Antipas, qui l’arrêta par crainte qu’il ne provoque une révolte populaire. Les Évangiles synoptiques sont d’un avis différent, la raison se trouvant dans la plainte de Jean auprès d’Hérode au sujet de son mariage incestueux avec Hérodiade. Cette dernière parvient à faire pression sur sa fille Salomé pour convaincre Hérode de décapiter Jean. La décapitation a été l’objet d’inspiration de nombreux artistes, parmi lesquels le célèbre peintre Caravage avec sa “Décapitation de saint Jean-Baptiste”.

Les rites et coutumes associés à la fête de la Saint-Jean ont des origines païennes. Cet anniversaire se ressent dans de nombreux endroits du pays, pour reprendre les mots de Matilde Serao :

« … Il y en a cent, mais il y en a mille, les petites, les grandes légendes de Saint Jean, le mystique Précurseur, au cœur solitaire et ardent ; et chaque région, chaque ville, on peut dire que chaque village a sa légende…”.

À Naples, à l’époque de l’écrivain, cet anniversaire devint propice à la recherche d’un mari pour les jeunes femmes napolitaines. Les pratiques sont différentes, la veille de la fête la femme prépare un seau d’eau qui rappelle les fonts baptismaux, et place des pétales de rose à l’intérieur, liquéfie un morceau de plomb, “chiummo”, puis met la substance dans la cascade. Le protagoniste prend une forme solide faisant référence à la profession de la personne que la femme épouserait.

Une autre coutume veut que pendant 9 soirs à minuit, avant la commémoration, la femme doit se tenir dans le coin du balcon de la maison et réciter diverses prières, enfin le dernier jour elle voit apparaître dans l’air un rayon de feu sur lequel elle danse Salomé, et dans la rue une voix crie le nom de son futur mari. Toutes les femmes ne sont pas capables de résister à la dernière soirée, car elles ont peur d’une éventuelle image de Salomé, elles rentrent donc chez elles avant d’entendre ladite voix. Des coutumes populaires similaires persistent encore à Naples, mais sont de moins en moins pratiquées.

Le faisceau de feu a également de nombreux adeptes sur la côte amalfitaine et dans la péninsule de Sorrente, à Amalfi, Positano et Sorrente, il reflète une tradition différente, c’est-à-dire que le faisceau descend du ciel pour atteindre la mer et la chauffer : « Care’ o faisceau ‘et feu sur la mer ». Le festival a lieu quelques jours après le solstice d’été, le 21 juin, donc avec l’arrivée de l’été l’eau de mer se réchauffe, donc la baignade est possible.

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