De “A Quiet Place – Day 1”, on était en droit de s’attendre à quelque chose de plus

De “A Quiet Place – Day 1”, on était en droit de s’attendre à quelque chose de plus
De “A Quiet Place – Day 1”, on était en droit de s’attendre à quelque chose de plus

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Un endroit calme – Jour 1 à partir d’aujourd’hui, il arrive en salles, ramenant la saga qui, débutée en 2018 grâce à John Krasinski et Emily Blunt, avait redonné vie au genre d’horreur post-apocalyptique et de science-fiction, recueillant un accueil unanime du public et de la critique. Après le deuxième épisode, sorti en 2021, c’est désormais au tour du prequel/spinoff, réalisé par Michael Sarnoski, avec Krasinski et Michael Bay aux productions. Le résultat final est certes plaisant dans diverses séquences et moments, cependant, malgré l’habileté de Lupita Nyong’O, il lui manque une réelle capacité à étonner, il manque surtout d’originalité et la capacité à dépasser les devoirs, à imiter servilement les autres ou presque deux. épisodes, sans apporter de nouveauté particulière.

A Quiet Place – Jour 1, l’intrigue

Un endroit calme – Jour 1 nous emmène aux débuts de l’invasion des soi-disant “Anges de la Mort”, les extraterrestres terrifiants et sanguinaires qui, dans le premier Un endroit silencieux nous avons compris que nous avions réduit la Terre à une sorte de gigantesque charnier. Dotés d’une force effrayante, extrêmement féroces, dotés d’une armure apparemment indestructible, ils avaient forcé les quelques survivants à embrasser une vie où le silence était la seule arme pour survivre. Leur arrivée sur Terre, à bord des restes de leur planète, coïncide ici avec un voyage que Reuben (Alex Wolff), un infirmier, a préparé pour ses patients, presque tous atteints de cancer. Parmi ceux-ci, celui avec lequel il entretient la relation la plus étroite est Sam (Lupita Nyong’o), qui, armé de cynisme, d’un sens de l’humour et de l’inséparable chat Frodon, le suit jusqu’à la Grosse Pomme, pour assister ensemble à un spectacle de théâtre. avec les autres. Cependant, en peu de temps, des extraterrestres commencent à apparaître en masse dans les rues de la ville, semant partout la mort et la terreur. Sam, qui a constamment besoin de médicaments et d’analgésiques, va entamer un combat pour la survie qui deviendra, grâce à la rencontre fortuite avec Erico (Joseph Quinn), l’occasion de redécouvrir ce qu’elle aimait dans la vie, de faire la paix avec sa condition, alors que tout autour sa mort, sa destruction et sa panique assiègent tout le monde et la ville devient un gigantesque abattoir à ciel ouvert.

Un endroit calme – Jour 1 dès le début, il montre qu’il ne veut pas s’éloigner d’un pouce de ce qu’avaient été les deux épisodes précédents, dont il imite le caractère narratif d’une micro-histoire au sens le plus absolu, son identité d’odyssée personnelle au sein d’un monde global. catastrophe, vécue à travers les yeux d’un protagoniste, à qui Lupita Nyong’o sait donner une humanité, une vraisemblance et un réalisme très profonds. On a certainement en elle la partie la plus convaincante d’un film qui pourtant, après un début encourageant et aussi visuellement impactant, commence à glisser peut-être un peu trop dans la sentimentalité, dans la mélodie même, pour tourner en rond comme si ce n’était pas le cas. savoir comment évoluer. Cela est dû à l’écriture de Sarnoski, qui apparaît à plusieurs endroits indécise si elle doit être, comme dans les deux films précédents, une liste de séquences terrifiantes, ou bien se tourner également vers la métaphorique, devenant un symbole de l’absence de silence et d’écoute dans notre présent. Bref, ce prequel/spin-off est un film qui montre ses cartes dès le départ, et ce sont des cartes honnêtes, elles sont aussi humbles à certains points de vue, mais il était raisonnable de s’attendre à un changement de braquet, peut-être quelque chose ça rappelle le je me souviens de toutes les excellentes idées vues dans film comet la Seconde Guerre mondialebref, il était temps de proposer quelque chose de différent, au lieu de bien ou toujours nous montrer l’ambiance habituelle et les scènes habituelles, qui à partir du milieu cessent tout simplement d’effrayer le spectateur ou de donner la moindre émotion.

Un film agréable mais manquant de l’audace nécessaire


Un endroit calme – Jour 1 il commet aussi l’erreur de ne pas utiliser suffisamment en profondeur la ville de son arrière-plan : New York. La Big Apple a toujours été la scène cinématographique préférée de chaque invasion extraterrestre et catastrophe dont on se souvient, et elle aurait beaucoup, beaucoup à donner ici aussi. Pensez juste à Cloverfield, une autre saga qui a façonné l’histoire de la science-fiction post-apocalyptique pour le meilleur ou pour le pire. Au lieu de cela, dans ce film, nous continuons à suivre les traces de cette femme, désespérée et en même temps dotée d’une détermination sauvage, d’un instinct de survie unique en son genre, mais alourdie par un processus diégétique qui apparaît à certains moments. être trop élémentaire. Il en va de même pour l’évolution de sa personnalité par rapport à celle d’Eric, et aussi la manière dont les deux se donnent des moments de compréhension et de tendresse, apparaît honnêtement comme un niveau de conception globale très peu réussi ou riche. Au final, le plus original est d’utiliser le chat Frodon comme une sorte de guide de Dante, un sosie félin de Virgile, qui cependant devient à son tour un deus ex machina des événements, ainsi que le symbole de l’espoir, des moyens possibles de sortir d’une catastrophe tout au long du film. Un endroit calme – Jour 1 il ne nous montre alors que des vérités partielles et précise très peu de choses sur les extraterrestres eux-mêmes, là encore terrifiants, dont les caractéristiques et les origines nous restent inconnues. En bref Un endroit calme – Jour 1 ce n’est pas un film qui, même de ce point de vue, sait se passer des deux premiers chapitres de la saga, objectivement bien supérieurs.

Un endroit calme – Jour 1 ça se connecte naturellement un peu comme La guerre des mondes, à la notion de normalité qui sombre dans le chaos et l’horreur, à cet ailleurs qui s’abat sur nous, laissant toute notre civilisation et tous ses repères en miettes. Si au moins dans ce film les protagonistes ne se livrent pas à des erreurs macroscopiques contraires à toute logique et intelligence, il est vrai aussi que dans le final Un endroit calme – Jour 1 cela devient incroyablement prévisible, presque ringard, cela oublie de nous donner ce que nous voulions : la dimension macro de cette terrifiante invasion qui, comme on l’a compris dans les films précédents, n’est pas du tout arrêtée ni gênée par l’humanité. S’il y a une chose à laquelle ressemble un film Jour de l’indépendance nous a fait comprendre, est-ce seulement en donnant la dimension globale de cette tragédie, ou en partant de la dimension personnelle pour ensuite élargir le regard comme un chef-d’œuvre comme 28 jours plus tard, les cordes émotionnelles les plus profondes du public sont touchées. Ce qui ne veut bien sûr pas dire que l’approche intimiste choisie par John Krasinski dans les deux épisodes précédents était fausse, en fait c’était la partie la plus incroyable du film, mais la répéter pour la troisième fois consécutive donne l’impression que ce Le troisième chapitre de la saga n’est rien. Ce n’est rien de plus qu’une œuvre dérivée, avec un nom très attractif comme appât. Cela reste cependant un film bien tourné, les effets spéciaux sont très bons, les “Anges de la Mort” continuent de compter parmi les aliens les plus maléfiques et les plus réussis du genre. Le jugement final nous dit cependant qu’il est peut-être temps de commencer à explorer la possibilité d’une série télévisée, ou si vous souhaitez continuer la saga au cinéma, arrêtez de répéter encore et encore la même musique.

Note : 6

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