Entreprises. 21% Les managers déclarent que l’entreprise a eu un incident lié à l’éthique

Entreprises. 21% Les managers déclarent que l’entreprise a eu un incident lié à l’éthique
Entreprises. 21% Les managers déclarent que l’entreprise a eu un incident lié à l’éthique

(DIRE) Rome, le 28 juin. – Selon les principaux résultats du Global Integrity Report 2024 d’EY – l’enquête qui a interrogé les opinions de plus de 5 000 membres de conseils d’administration, managers et professionnels dans plus de 50 pays, dont l’Italie – les entreprises italiennes considèrent qu’il s’agit d’une priorité en matière d’éthique des affaires et l’intégrité, mais on peut faire plus : 70 % des dirigeants du pays déclarent que leur entreprise inclut des activités visant à promouvoir un comportement éthique, mais seulement 39 % perçoivent une amélioration des normes d’intégrité au cours des deux dernières années.

Ces données reflètent un thème important : si d’une part les entreprises italiennes placent l’intégrité de l’entreprise au centre de leurs priorités, en réalité, il existe des défis objectifs qui rendent sa mise en œuvre complexe, également en raison du contexte géopolitique instable actuel. Ceci est confirmé par 1 manager sur 2 qui estime qu’il est de plus en plus complexe de maintenir des normes d’intégrité élevées à une époque de transformations rapides et majeures ainsi que d’incertitudes économiques.

Fabrizio Santaloja, responsable Emeia d’EY Forensics & Integrity Services, commente : « L’intégrité des affaires, en Italie, est pour l’instant un pari à moitié gagné. Si, d’une part, les récentes orientations réglementaires, les réglementations sectorielles, les codes de conduite des entreprises et les choix d’investissement considèrent l’éthique des affaires comme une question prioritaire, il est nécessaire d’évaluer dans quelle mesure les comportements reflètent réellement la réalité de ces principes vertueux. Et les données confirment qu’il reste encore un long chemin à parcourir. »

21 % des entreprises italiennes participant à l’enquête d’EY ont constaté des cas de comportement contraire à l’éthique au cours des deux dernières années. Plus précisément, 24 % concernaient des cas de corruption, 19 % des cas de fraude et de vol et 10 % des violations de la sécurité des données (contre 21 % dans le monde). Parmi tous ces cas, 81 % impliquaient des tiers (avec une incidence 20 % supérieure à la moyenne mondiale), bien que 75 % des personnes interrogées soient effectivement convaincues que les partenaires de leur organisation se comportent de manière éthique et respectent les codes de conduite.

Dans ce contexte, le panorama italien en matière de lancement d’alerte peut encore être amélioré, tant en termes de sécurité que de facilité d’utilisation des systèmes de signalement des comportements illicites. À cet égard, seulement 29% des personnes interrogées témoignent qu’il y a eu des progrès dans ce domaine. La mise en œuvre d’un système d’alerte efficace témoigne de l’engagement des entreprises à promouvoir l’intégrité et l’éthique. Cependant, 45 % des personnes interrogées ont déclaré ressentir une certaine pression pour signaler leur situation. Ce chiffre est toutefois inférieur aux 54 % enregistrés dans le monde. Des données qui prouvent une difficulté dans la culture d’entreprise, comme le confirment 35% des personnes interrogées selon lesquelles leur entreprise ne propose pas de programmes de formation sur le thème de l’éthique et de l’intégrité pour la formation du personnel.

Toujours en référence à la gestion de l’intégrité des entreprises, d’un point de vue plus technologique et numérique, l’introduction de l’intelligence artificielle (IA) dans les entreprises transforme la manière dont les entreprises fonctionnent, en améliorant leur efficacité et leur précision. En effet, 88 % des personnes interrogées déclarent que leur entreprise a déjà adopté ou s’apprête à adopter certains outils liés à l’IA dans ses processus. Malgré les opportunités potentielles de cette technologie, une gestion prudente est également nécessaire pour relever tout défi éthique et de gouvernance.

En fait, 90 % des entreprises italiennes s’attaquent déjà de manière proactive aux risques de fraude et de confidentialité liés à l’IA, démontrant ainsi un engagement concret en faveur d’une utilisation éthique et responsable des nouvelles technologies. Même dans le domaine de la transparence et de la communication relatifs aux enjeux prioritaires pour les entreprises du pays, des obstacles importants subsistent et sur lesquels les pratiques pertinentes doivent être consolidées. Les questions liées à l’ESG (Environnemental, Social, Gouvernance), par exemple, sont désormais d’une importance prioritaire pour les entreprises, mais seulement 54% estiment que leurs organisations communiquent de manière claire et appropriée leurs initiatives en matière environnementale, sociale et de gouvernance. Même si plus de 60 % confirment un alignement entre les déclarations ESG et les actions du secteur des entreprises, 51 % reconnaissent que le leadership devrait renforcer davantage l’intégrité dans ce domaine et plus de 30 % espèrent une plus grande transparence dans la communication avec des objectifs ESG définis et mesurables. (Com/Rouge/ Dire) 04:05 28-06-24

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