Reggio de Calabre, réunion sur la justice consensuelle par AIGA

Reggio de Calabre, réunion sur la justice consensuelle par AIGA
Reggio de Calabre, réunion sur la justice consensuelle par AIGA

La rencontre sur le thème : «Justice consensuelle – Une nouvelle façon de gérer les conflits‘ organisé par Nancy styleAvocat et Médiateur Civil et Commercial, avec le patronage de la Section Aiga de Reggio de Calabre et de l’organisme de médiation ADR Intesa.

Compte tenu du thème, l’événement, organisé dans la cour de l’église des Optimates, s’adressait aussi bien aux praticiens du droit qu’aux citoyens ordinaires.

En effet, comme l’ont exprimé la plupart des intervenants, la justice consensuelle signifie cet ensemble d’outils alternatifs de résolution des conflits, en premier lieu la médiation civile et commerciale, qui placent « la personne » au centre de la résolution des conflits.

Des outils qui, contrairement à la justice ordinaire, qui tend à établir qui a raison et qui a tort, visent à apaiser les relations entre les parties en conflit en les aidant à trouver un accord, une solution satisfaisante pour les deux.

Le professeur s’est exprimé dans ce sens. Tiziana Rumide l’Université « Méditerranée », parlant de la médiation civile comme outil de gestion des conflits pour sauvegarder les relations humaines.

Une provocation pourtant lancée par l’avocat. Giuseppe Mazzotta qui, après avoir étudié le secteur du droit du travail, a proposé le lieu de travail comme un outil possible de résolution des conflits.

Le Dr. Stefano Musolinoprocureur adjoint de Reggio de Calabre et secrétaire national du pouvoir judiciaire démocratique, s’est ensuite concentré sur le conflit comme fondement du droit pénal, adhérant à une perspective attentive à la médiation des conflits et à la réparation de leurs conséquences déchirantes.

Puis le Dr est intervenu. Luciano Gerardisancien Président de la Cour d’Appel de Reggio de Calabre, apportant son point de vue et son expérience de témoin de ces évolutions du système judiciaire, en soulignant quelques questions cruciales.

Enfin, la précieuse intervention du Père Jésuite a suscité beaucoup d’attention Sergio Ucciardo sur les implications humaines et existentielles liées à la relation entre conflit et médiation.

Les conclusions ont été confiées au professeur Patrizia Praticò co-auteur – avec Nancy style et d’autres auteurs faisant autorité – du livre, publié par Curcio Editore, « Justice, les nouveaux défis. L’aide vient de la médiation », qui s’est concentrée sur la médiation dans le secteur éducatif. Face à la difficulté de gérer les conflits et les réactions violentes qui en résultent, il est nécessaire, même dans les écoles, d’activer des processus de récupération des ressources relationnelles et la médiation éducative représente la manière concrète de faire face à l’urgence conflictuelle en cours, apprendre à prendre soin de autres.

Si la justice consensuelle est née donc, dans un premier temps, pour pallier l’échec ou l’inefficacité de la justice ordinaire, afin de répondre promptement aux besoins des citoyens et à la protection de leurs droits ; l’expérience de Médiation, depuis le niveau scolaire jusqu’au niveau civil, s’inscrit au contraire dans un projet éducatif plus large de socialisation et de valorisation mutuelle, dans lequel la gestion des conflits devient un motif de croissance culturelle de la personne, une opportunité d’apprendre à comprendre le le point de vue de l’autre, sans pour autant faire du vôtre un absolu.

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