Mort de Thomas, les portables de la meute sont fouillés

Mort de Thomas, les portables de la meute sont fouillés
Mort de Thomas, les portables de la meute sont fouillés

(ANSA) – PESCARA, 29 JUIN – Les enquêtes policières se poursuivent, six jours après l’assassinat de Christopher Thomas Luciani, encore âgé de 17 ans, brutalement tué dimanche dernier avec 25 coups de couteau, pour une petite dette de drogue, dans le parc Baden Powell’ de Pescara. Si le tableau, grâce aux témoignages des très jeunes impliqués et aux images des systèmes de vidéosurveillance, est assez clair, on attend de connaître le contenu des smartphones saisis dans l’ensemble du groupe : pas seulement ceux des deux 16 -ans arrêtés parce qu’ils étaient tenus responsables du meurtre, mais aussi ceux des amis qui les accompagnaient, tous au courant de ce qui s’était passé.

Des appareils – les enquêtes sont menées par le consultant informatique du Parquet pour mineurs de L’Aquila – pourraient émerger des informations utiles sur la dette accumulée par la victime et, surtout, sur un éventuel rendez-vous que Christopher Thomas avait avec les autres garçons . Le crime a eu lieu dans une zone de végétation bien cachée, appartenant aux voies ferrées, accessible par une clôture endommagée. La zone, bien qu’à quelques mètres seulement du parc, est si imperméable que, si le témoin clé n’avait pas révélé ce qui s’est passé dimanche soir, il aurait fallu plusieurs jours avant que le corps ne soit découvert. Pendant ce temps, le lendemain des funérailles, la grand-mère de Crox parle à nouveau, c’est le surnom du garçon. La femme intervient concernant la proposition de placer une plaque à la mémoire de son neveu dans le parc. “On a vu qu’il y avait un endroit pour le trafic de drogue. Quiconque y entre le verra. J’espère que cela pourra sauver la vie de beaucoup de ses pairs”, dit-il. La femme, en larmes, évoque ensuite la relation avec son petit-fils, arrivé chez elle quand il avait trois ans et demi : “Il ne savait pas encore écrire, il faisait des petits cœurs et les mettait sous mon oreiller. Il a dit ‘grand-mère, je mourrais sans toi'”. (POIGNÉE). .

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