L’inflation AMP-zone euro ralentit à 2,5% en juin mais la BCE prend son temps. Une baisse des taux en juillet est de moins en moins probable

L’inflation AMP-zone euro ralentit à 2,5% en juin mais la BCE prend son temps. Une baisse des taux en juillet est de moins en moins probable
L’inflation AMP-zone euro ralentit à 2,5% en juin mais la BCE prend son temps. Une baisse des taux en juillet est de moins en moins probable

L’inflation dans la zone euro a encore baissé en juin, à 2,5 %, en baisse par rapport aux 2,6 % de mai, et conformément aux attentes des analystes. En examinant les principales composantes de l’inflation dans la zone, Eurostat estime que les services ont enregistré le taux annuel le plus élevé (4,1%), restant stable par rapport au niveau de mai, suivis par l’alimentation, l’alcool et le tabac (2,5% contre 2,6%). en mai). L’inflation sous-jacente reste cependant inchangée à 2,9%, manquant de peu les prévisions des experts qui tablaient sur une baisse à 2,8%.

Les investisseurs vont maintenant analyser ce que signifient les dernières données sur l’évolution des taux d’intérêt dans la zone euro, après la baisse initiale de 25 points de base. La volatilité de l’indice des prix à la consommation se fait attendre depuis longtemps, à mesure que les effets sous-jacents instables du marché de l’énergie s’estompent.

Pour la BCE, les données ne suffisent pas à dissiper les doutes

Pendant ce temps, depuis Sintra, l’économiste en chef de la BCE, Philip Lane, a clairement indiqué que lors de la réunion du Conseil des gouverneurs du 18 Juillet un nouveau couper des taux d’intérêt est pas très réaliste. Selon les rapports Bloomberg, dans une interview en marge du forum annuel de l’institution au Portugal, Lane a déclaré que les données d’inflation de juin n’apportent pas les réponses nécessaires pour comprendre si la dynamique sous-jacente des prix permet un nouvel assouplissement du frein monétaire. “Les vraies questions de la réunion de juillet porteront sur l’économie”, a déclaré Lane. “Les données ne résolvent pas la question de l’inflation des services.”

Ce qui émerge donc, c’est la prise de conscience que la trajectoire des taux ne sera pas établie. “La BCE ne suit pas une voie préétablie vers une réduction des taux d’intérêt, car l’incertitude reste élevée”, a déclaré le vice-président de la banque centrale, Luis de Guindos, interviewé par CNBC à Sintra, faisant écho aux propos de la présidente Christine lundi. Lagarde. « Compte tenu de l’incertitude que nous vivons, il est clair que nous n’avons pas de voie prédéterminée. » Pour de Guindos, les risques géopolitiques, les guerres au Moyen-Orient et en Ukraine et les élections en France compliquent l’évaluation de l’évolution de l’économie et des prix et c’est pour cette raison que les prochains mois “ne seront pas faciles”.

La baisse des taux de juillet reportée

Une nouvelle baisse des taux lors de la réunion du 18 juillet apparaît donc de plus en plus improbable après que la présidente Christine Lagarde a également souligné dans son discours d’hier soir que les travaux “n’étaient pas encore terminés” et qu’un atterrissage en douceur “n’était pas encore assuré”.

En Allemagne, lundi, l’estimation préliminaire de l’inflation pour juillet a mis en évidence une nouvelle modération, ce qui, selon certains analystes, laisse entendre que la possibilité d’une nouvelle baisse en septembre reste ouverte. Dans ce contexte, les analystes s’attendent à ce que Francfort attende encore quelques chiffres avant une nouvelle baisse des taux. Les marchés monétaires voient une forte probabilité d’en trouver d’autres deux baisses de taux les taux d’intérêt de 25 points de base chacun lors des quatre réunions restantes de la BCE cette année, mais ils n’intègrent qu’une probabilité de 33 % d’une baisse en juillet. (Tous droits réservés)



Heure de publication : 02/07/2024 11:21
Dernière mise à jour: 02/07/2024 12:09

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