Déplacement à Valnontey là où l’inondation a le plus frappé : “Personne ne viendra ici cet été, nous avons peur d’être abandonnés”

VALNONTEY (AOSTE) – Un SUV et une petite voiture grise se tiennent debout, le nez coincé dans une montagne de pierres et de troncs d’arbres sur la place de la ville : ils sont la première carte postale à Valnonteyune poignée de 20 maisons à seulement trois kilomètres au-dessus Cogne: c’est le village le plus touché par les inondations qui ont frappé la zone samedi soir Val d’Aoste. Vers 20h le ruisseau qui tire son nom de la petite ville du parc de Grand Paradis les pâturages, les sentiers et la seule route reliant Cogne ont été rongés.

A Valnontey les quelques habitants résistent encore isolé et sans pouvoir, ils transportent avec un groupe électrogène, les fournitures transportées avec des véhicules champêtres par les pompiers. La seule route reliant Cogne s’est effondrée à des dizaines d’endroits, mais depuis lundi soir, il est au moins possible de s’y rendre à pied.

Samedi, l’eau est sortie du lit de la rivière, a englouti les voitures des touristes, emporté les camping Grand Paradis, ouvert en 1965 à seulement 500 mètres en amont de Valnontey depuis Luciana Bertolinimaintenant il retient ses larmes pendant qu’il cherche quelque chose à sauver. La femme regarde les campements de touristes hollandais ensevelis sous une coulée de terre et de pierres. «Il y a quarante ans, ici, il n’y avait que des prairies – se souvient-il – aujourd’hui, il n’y en a même plus».



(agf)

Samedi dernier, Bertolini était au camping lorsque le ruisseau a commencé à grossir : « Ils étaient 30 touristes – rappelez-vous – à 20 heures, il nous a appelé maire de Cogne et nous a dit d’aller nous réfugier à l’hôtel Erbetet, tout proche ». Les invités accoururent bouecertains ont perdu leurs chaussures, d’autres leur téléphone portable : lorsqu’ils sont arrivés à l’hôtel, le ruisseau avait débordé.

“Maintenant, nous n’avons plus rien – Bertolini est ému – nous venions d’investir beaucoup d’argent pour refaire les salles de bains et le magasin”. Le flux a emporté les douches, les voitures, sur la place Valnontey la charrette avec les selles, les harnais d’équitation d’un monsieur d’Epinel qui organisait des promenades à cheval ont fini on ne sait où, traîné du déluge. Les juments ont gravi la montagne en courant pour se sauver.

Au camping Gran Paradiso, il ne reste plus que huit igloos bleus et rouges des 30 enfants du camping WWF qui dînaient dans la pizzeria de Lou Talapen lorsque le torrent a débordé. Ils ont été témoins du catastrophe par la fenêtre, ils dormaient dans la chambre puis étaient évacués vers hélicoptère Dimanche matin. L’eau arrivait jusqu’aux portes des maisons.

“La cave a été inondée, heureusement nous n’avons pas eu de dégâts majeurs, nous avons commencé le nettoyage et nous serons également opérationnels – dit-il Cécilia Simoncini19 ans, employé d’une pizzeria – le drame c’est que pendant au moins un mois, jusqu’à ce que la route soit réparée, on ne verra pas plus personne. Maintenant nous avons de peur d’être abandonné.”

Seules 10 personnes vivent en permanence à Valnontey. Le village, composé de trois bars, un restaurant, trois hôtels et un agritourisme, est soutenu par l’été. “Nous demandons des dieux rafraîchissements par le gouvernement, sinon nous ne pourrons pas le faire – répète-t-il Nathalie Cavagnetle propriétaire de l’hôtel Herbetet – nous avions environ 300 Réservations pour juillet et août, qui sont désormais perdus. Les clients les plus aimables nous ont dit de conserver les acomptes pour l’année prochaine, mais nous devrons restituer beaucoup d’autres comme il se doit.”

Ongle moquerie, car à l’Herbet, comme aux autres, les gérants pourraient aujourd’hui accueillir des invités, mais la ville est encore partiellement isolée. Où le route il n’a pas glissé dans la rivière, je m’en occupe les troncs transporté par le courant pour le bloquer et le rendre complètement inutile.

Les pompiers et la protection civile travaillent sans relâche avec les excavatrices. Avec le pompes à eau pour évacuer l’eau. Mais autour de Valnontey il n’y a même plus la prairie le long de la rivière, le torrent a tout emporté et même le éleveurs ils ne savent plus où paître bétail.

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