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Cette fois, le tribunal du nord de Naples, le juge Maurizio Spezzaferri, a rejeté l’appel (procédure spéciale conformément à l’article 703) des Initiatives Industrielles de Sant’Antimo, une entreprise ad hoc de la famille Cesaro, et a donné raison à la municipalité de Marano.
Dans cette affaire, il s’agit d’un des nombreux recours introduits par Initiatives au sujet de la cession, par l’organisme communal, d’entrepôts invendus que la commune – il y a des années – avait fait siens en vertu d’une révocation unilatérale de l’accord.
Il y a quelques mois, les juges du nord de Naples ont donné raison à l’entreprise Sant’Antimo – longtemps interdite pour cause de mafia – dans le cas de l’entrepôt que la municipalité avait attribué à l’entreprise Scopino, moyennant le paiement d’une redevance mensuelle. Scopino, sur la base de cette condamnation, a été contraint d’abandonner les lieux. Il y a quelques jours, cependant, les actions de l’organisme municipal concernant un autre entrepôt ont été déclarées légitimes, dont la municipalité disposait déjà depuis 2020 et qu’elle était récemment sur le point de céder à une autre entreprise de la zone. Il a été démontré, selon le juge, que l’organisation n’a mené aucune action violente visant à piller les biens, qui en réalité étaient déjà à la disposition de l’organisation depuis plusieurs années.
Mais désormais, la véritable bataille juridique est entièrement orientée vers la question principale : la municipalité était autorisée à acquérir les entrepôts invendus pour son propre actif ou, comme le prétend l’autre partie, elle devait se limiter uniquement aux infrastructures et aux services souterrains, entre autres choses confisquées suite à une condamnation au premier degré lors d’un procès pénal célébré dans le nord de Naples ? La décision est attendue depuis plusieurs semaines.
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