« La Rai otage des partis », le Cdr proclame l’état d’agitation : un paquet de cinq jours de grève a été confié à l’Usigrai

« La Rai otage des partis », le Cdr proclame l’état d’agitation : un paquet de cinq jours de grève a été confié à l’Usigrai
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“La Rai prise en otage par les partis”. Un paquet de cinq jours de grève proclamé à une très large majorité (huit voix contre et une abstention) par l’assemblée du Cdr et les administrateurs de la Rai, qui conteste, explique une note. la volonté de transformer le service public en porte-voix des partis, et à l’entreprise les fusions de journaux descendues d’en haut qui videraient Radio1 de sa vocation d’information, le manque de volonté de procéder à une sélection publique pour remplacer les plus de 100 collègues ” .

Au cours de la dernière période, les Cdrs des journaux de la RAI ont protesté à plusieurs reprises. Souvent contre certains reportages diffusés au JT car jugés « trop biaisés » à l’égard du gouvernement Meloni. Comme celui qui présente la soirée FdI Atreju. Et contre certains directeurs des chaînes d’information de Viale Mazzini pour certaines décisions qui ont conduit à des affrontements avec la rédaction. Pas seulement. Ces derniers mois, la Rai a perdu des personnalités (journalistiques et autres) considérées comme des piliers de la télévision d’État, depuis Lucie Annunziata à Bianca Berlinguerdepuis Fabio Fazio jusqu’à Amédée. Sans compter le bide de certains programmes TV qui ont été supprimés de la grille après quelques mois de programmation. Comme « Forward People » de Nunzia De Girolamo.

Maintenant, la décision de confier à Usigrai un plan de grève de cinq jours. L’Assemblée du Cdr, lit-on plus loin dans le document, « est d’accord avec Usigrai : le service public ne peut pas être le porte-voix des partis. Une position prise par le syndicat qui a également eu un écho au-delà des frontières nationales : c’est en fait une mission internationale sur la liberté de la presse dans notre pays est essentielle. De plus, l’information est la grande absence dans le Plan Industriel. Il existe des lignes directrices sur l’impact qu’aura la transformation en une entreprise de médias numériques sur l’optimisation du secteur journalistique. offre’ et ‘Evolution des compétences et interventions organisationnelles’ il n’y a pas de journalistes, et pour l’instant les seules interventions, descendues d’en haut sans aucune discussion avec le syndicat, sont celles qui prévoient le démembrement de la Radio, avec le Gr Parlement et la rédaction des sports qui seraient affectés respectivement à la Rai Parlement et à la Rai Sport, vidant de fait Radio1 de sa toute vocation d’information basée sur l’information et le sport, sans aucune motivation organisationnelle ou industrielle raisonnable, sans aucun avantage pour le journal ou l’entreprise”. Tout cela, lit-on plus loin dans le document, « dans un contexte de non-respect des accords syndicaux sur le personnel du journal régional et de manque de turnover dans les journaux nationaux, ce qui produit de fait une réduction du périmètre d’emploi. Plus de 100 non-retraités ont été remplacés ces dernières années, ce qui a entraîné une augmentation des charges de travail face à l’augmentation des produits d’information. Tout cela avec des coupes budgétaires continues pour les équipes et le manque de ressources pour procéder à la stabilisation des collègues temporaires qui travaillent. programmes, comme celui de la Rai, s’est engagé à participer à ce que l’on appelle la phase 2″.

L’Assemblée du Cdr et des administrateurs note en outre : « Le fait que la Rai ait répété à plusieurs reprises qu’elle ne souhaite pas procéder à une sélection publique, la seule qui permette un accès transparent à l’entreprise, empêche les collègues de la Tgr de pouvoir se déplacer pour se réunir. avec des membres de la famille ou pour des ambitions professionnelles légitimes. Dans le même temps, les transferts de collègues des genres vers les nationaux, en l’absence de classements compétitifs, facilitent les soi-disant « premiers usages » de l’appel direct dans les programmes, tandis que le code d’éthique de la Rai impose « le recours à des procédures concurrentielles ». ou en tout cas de critères objectifs de sélection” et de fait créer de nouveaux emplois précaires”. Et encore : “Pendant des années, l’entreprise n’a pas remplacé les collègues en congé de maternité, obtenant indirectement un avantage économique et augmentant, dans ce cas aussi, la charge de travail de la rédaction”, est-il souligné dans le document approuvé, et “enfin, dans ce contexte inquiétant, est insérée l’annulation de l’accord sur la prime de performance, avec la motivation de vouloir l’aligner sur celle des autres catégories professionnelles . L’assemblée juge inacceptable ce que l’entreprise a proposé au syndicat, à savoir qu’elle ne veut pas prévoir une part fixe comme pour les autres salariés et qu’elle veut lier la distribution aux résultats d’audience générale de la Rai et non plus à ceux de la Rai. éditions majeures de l’actualité, conformément à un accord préalable. En fait, en faisant payer aux journalistes le gaspillage et les mauvais choix éditoriaux des dirigeants, qui ne sont pas appelés à en répondre, par une réduction des salaires des journalistes”. Pour toutes ces raisons, l’Assemblée des Cdrs et des administrateurs de la Rai a proclamé la “état d’agitation qui marque le début d’une mobilisation” et a confié à l’Usigrai un paquet de “jusqu’à 5 jours de grève”.

Le syndicat de droite de la télévision d’État, UniRai, syndicat interne créé fin novembre dernier en conflit avec l’Usigrai, ne participera pas à la “grève politique”. Qui considère « la stabilisation des intérimaires comme une priorité ainsi que la lutte pour résoudre la question du manque de personnel dans un cadre de certitudes sur les ressources économiques. Nous ferons également entendre notre voix aux tables sur la prime de performance pour que le nouvel accord ne pénalise personne”. Mais, est-il précisé, « nous ne participerons pas à des grèves « politiques » pour ne pas jouer un rôle instrumental auprès de ceux qui présentent l’entreprise, à des fins électorales uniquement, comme un train en marche en déclin, une situation très différente. de la façon dont nous voulons le représenter, nous sommes convaincus que le meilleur outil pour protéger les travailleurs est celui de la médiation, en laissant de côté toute opposition politique et idéologique”, conclut la note de l’Unirai.

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