Au lendemain de l’interview dans laquelle Franco Di Mare annonçait dans “Che tempo che fa” qu’il souffrait d’un mésothéliome, le PDG de la Rai, Roberto Sergio, s’était engagé à envoyer au journaliste toute la documentation demandée à l’entreprise les années précédentes. Et aujourd’hui, lors de l’audition de contrôle, il a annoncé que Di Mare “a reçu hier, par courrier électronique certifié, la documentation qu’il avait demandée”.
Invité de Fabio Fazio, le 28 avril dernier, Di Mare avait expliqué qu’il souffrait d’une très grave tumeur liée “à la présence d’amiante dans l’air qu’on aspire en respirant des paquets d’amiante, sans s’en rendre compte”. Une tumeur probablement liée à la période pendant laquelle le journaliste travaillait comme correspondant dans les Balkans. Ces documents ont donc également été utilisés par le journaliste pour définir sa position concernant d’éventuels cas de service.
Lors de l’entretien avec Fabio Fazio, Di Mare s’était plaint de l’attitude de la Rai face à sa maladie : “tous les groupes de direction ont disparu, pas celui d’aujourd’hui, mais celui d’avant, celui d’avant – a-t-il déclaré – . Je peux comprendre qu’il y ait des raisons juridiques et syndicales, mais j’ai demandé à la Rai mon statut de service qui est mon droit, les endroits où j’ai été, pour que je puisse essayer de demander aux associations professionnelles quoi faire… elles ont toutes disparu je peux comprendre, et ce n’est pas que je dois le faire, qu’il peut y avoir des raisons juridiques ou syndicales, ce que je comprends moins c’est l’absence sur le plan humain de personnes à qui je parlais par leur prénom , parce que j’étais manager de la Rai, ils ont disparu, ils se sont refusés à moi au téléphone, je ne trouve qu’un seul adjectif face à une telle attitude : répugnant ».
