beaucoup de lumières et quelques ombres ennuyeuses

beaucoup de lumières et quelques ombres ennuyeuses
beaucoup de lumières et quelques ombres ennuyeuses

Tôt ou tard, cela devait arriver, Eric Kripke lui-même avait confirmé à plusieurs reprises comment certains éléments reviendraient et ce fut le cas : le cinquième épisode de la quatrième saison de la série Amazon il mélange autant que possible les mondes de The Boys et de son spin-off Gen V – après déjà plusieurs clins d’œil dans les épisodes précédents. Nous pouvons et nous discuterons très probablement du bien-fondé ou non d’une telle opération, mais cela s’est produit et Les garçons il l’a géré à sa manière, entre ombres et lumières. En général, c’est bizarre de parler de cette quatrième saison, car tout ce qui se passe a son charme et son impact, il a ce ton inimitable qui mêle viscéralement folie totale et humanité, pourtant on s’approche du drapeau à damier et Il ne semble pas que quelque chose d’absolument fondamental se soit réellement produit – un problème qui affecte désormais toute la série ainsi que ses différentes saisons.

Alors qu’est-ce qui en est ressorti ? Un épisode extrêmement agréableplein de comparaisons fascinantes, de dilemmes moraux insoutenables, de choix à la limite de la folie mentale, encore un lapin sorti du chapeau qui ne peut que nous enthousiasmer, mais en même temps, beaucoup, trop de tours videsdes intrigues agréables qui semblent cependant être un remplissage à d’autres opportunités gaspillées ou du moins volontairement retardées.

Un virus très familier…

Mais comme d’habitude on procède sereinement et reprenons le fil de l’histoire : le cinquième épisode commence tout d’abord par recoller les morceaux du précédent, notamment l’excès de colère d’Annie (Erin Moriarty) qui s’est pratiquement livrée au plan de Sage (Susan Heyward), perdant ainsi encore du terrain dans la lutte contre Patriota (Antoine Starr) et ses fervents partisans. Dans une ambiance si morose arrive alors le Boucher réintégré (Karl Urbain), qui révèle enfin à ses garçons l’existence du virus capable de détruire les supers dont on a entendu parler en Génération V (ici vous pouvez retrouver notre revue de la génération V). Une révélation qui choque le groupe et qui n’est pas du tout bien prise par Annie et en partie par Kimiko (Karen Fukuhara), car ils sont potentiellement victimes du virus, mais qui finit par inciter tout le monde à agir étant donné qu’une telle arme ne peut pas être laissée entre les mains de Victoria (Claudia Doumit).

C’est ici que The Boys brille à nouveau de mille feux, quand cela amène les personnages à être continuellement confrontés à des questions qui poussent leur moralité de manière terrifiante. Que sont-ils prêts à faire pour voler le virus à Neuman ? Dans une impasse, y a-t-il vraiment un seuil qu’ils n’osent pas franchir ? Et rien qu’en voyant ces protagonistes, malgré plusieurs années à leur actif, affronter de telles questions est un plaisir, il n’y a pas d’autre moyen de le décrire. Un plaisir auquel il faut ensuite ajouter le style extraordinaire et inimitable de la série, qui d’une manière ou d’une autre parvient toujours à créer des décors mémorables et délicieusement absurdes, évitant entre autres un sentiment de déjà-vu ou de mondanité.

Un statu quo qui ne veut pas changer

Même avec toute la folie dont nous avons été témoins au fil des années, avec le concept de Les garçons vous pouvez toujours apporter de nouveaux gadgets à l’écran et les scénaristes en profitent parfaitement. Malheureusement, le problème vient un peu de tout le reste qui enveloppe les arcs sensationnels, pour ainsi dire, d’un boucher mourant avec tout ce que cela implique et d’un patriote cherchant imprudemment sa dimension de parent. Par exemple, nous ne comprenons toujours pas le rôle des intrigues de Hughie (Jack Quaid) et Frenchie (Tom Capone) et non pas parce qu’ils sont médiocres, bien au contraire, mais plutôt séparés et peu concluants dans le cas de notre fils prodigue à l’hôpital et répétitifs en ce qui concerne la vie passée du tueur à gages français préféré de tous.

On ne s’ennuie pas en les regardant, mais il est indéniable qu’ils n’ont pas vraiment d’impact sur la saison, dont on se souvient est dans sa phase finale. Ils auraient pu être mieux gérés, comme le virus Génération Vqui, sans dévoiler aucun spoiler, n’apporte pas vraiment de tournant dans le récit – un résultat qui est tout sauf nouveau pour Kripke and co. Et malheureusement on commence à craindre que la quatrième saison de The Boys soit une très longue mise en place. de la table en vue du cinquième, qui conclura l’histoire – mais pas l’univers autour Les garçons. Droite, J’aimerais que chaque préambule du monde du divertissement ait une qualité aussi vertigineusemais il serait malhonnête de nier un arrière-goût amer qui nous suit semaine après semaine.

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