Tourné en bordure de l’enceinte urbaine : un concours de photos et de passion pour raconter l’histoire de la banlieue

Tourné en bordure de l’enceinte urbaine : un concours de photos et de passion pour raconter l’histoire de la banlieue
Descriptive text here

R.ion Chemin de fer c’est un quartier triste… Il sent que son sort est scellé, que les perspectives sont celles d’une lente agonie, aux alentours de la gare. Le quartier, né et élevé autour de la gare de triage de la ville, meurt avec lui. Oui, parce que les habitants de cet ensemble de maisons se sentaient et ils se sentent étrangers à la ville dont ils font partie. Leur sentiment d’éloignement du centre est tel qu’ils ont dit – et disent toujours – allons à Avellino, comme si nous allions dans une autre ville.

Tout commence par les mots utilisés au fil des années Ettore de Socio parler d’Avellino, la ville dans laquelle son engagement politique et ses passions ont pris forme : il a toujours montré une profonde attention envers les banlieues, entendues non seulement comme des espaces physiques mais aussi comme des lieux de l’âme, allant jusqu’à réaliser d’importantes enquêtes journalistiques, publiées dans les journaux nationaux et locaux.

Pour arriver à aujourd’hui concours de photographie dédié àexploration visuelle de la banlieue – toutes les banlieues, sans limites géographiques, en Italie et dans le monde – à travers lesquelles la Famille de Socio – en collaboration avec l’association Contre le vent et avec le patronage deAdministration provinciale – il veut dire rappelez-vous la figure du journalisterécemment décédé.

Quelle est la frontière entre centre et périphérie ? Et qui en décide ? Dans une société bouleversée par la révolution (ou l’échec) des nouveaux emplois, la façon dont les gens vivent le leur relation avec les lieux qui vit? Établissent-ils un lien émotionnel ou simplement d’opportunité avec le contexte qui les entoure ? Il y en a encore un communauté qui les anime et les fait sortir de l’isolement, de la dégradation ? Dans la contestation du béton, les sentiments l’emportent-ils ou l’abandon des institutions ? Est-il encore judicieux de parler de stéréotypes ? Il y a un centre heureux et un faubourgs triste? Un centre riche et une banlieue pauvre ? Et quelle est l’importance du destin, qui vous fait naître dans une réalité plutôt que dans une autre ?

Des suggestions qui pourraient guider les actions et éclairer le chemin même les dieux auteurs qui choisiront de participer à cette première édition, en essayant d’apporter leur propre interprétation personnelle du concept de banlieueprécisément à travers la création d’un reportage.

Comme il nous l’explique Fulvio de Socio que – avec Picone généreuxavec le soutien du photographe romain Fabio Moscatelli – fera partie du jury : « L’absence de mon père m’a amené à réfléchir, le souvenir de sa passion a servi de carburant à ce projet. Et je suis heureux de le partager avec deux personnes de grande valeur, deux amis capables d’avoir toujours un regard juste et empathique sur ce qui nous entoure, sur les histoires et les gens, racontés respectivement à travers l’écriture et à travers les images.”

Quartier ferroviaire

Il est né à Avellino et vit et travaille à Rome depuis vingt ans : « La photographie, c’était un intérêt commun entre moi et mon père – nous confie Fulvio – un lieu de rencontre, qui a souvent fonctionné mieux que les mots et nous a donné l’occasion de sourire ensemble. Finalement, tout est parti de là, j’ai ressenti le besoin de préserver ces moments intimes. Puis la douleur s’est atténuée et j’ai pensé à son expérience politique, son militantisme, même au sein de l’association. Contre le vent; c’est ainsi que nous l’avons imaginé ensemble concours rendre hommage à la vie de mon père, mais aussi à offrir à la ville de nouvelles perspectivesd’autres manières d’être encadrés, qui viennent surtout des jeunes habitants.”

En fait il y en a deux catégories: Ouvrir – auquel peuvent s’inscrire tous les photographes adultes, sans aucune distinction entre professionnels et non professionnels – e Étudiantsouvert exclusivement aux étudiants âgés d’au moins seize ans, inscrits et fréquentant un institut d’enseignement secondaire supérieur de la région d’Avellino et de sa province. ICI vous pouvez y trouver toutes les informations, y compris les détails sur les modalités de participation : la date limite est fixée au 15 juillet.

Je crois sincèrement qu’il y a des choses que personne ne peut voir avant d’être photographiées.il a dit Diane Arbus.

Alors ça vaut le coup de mettre les yeux et le cœur sur le même axe pour essayer afficher les margesles coins cachés, les beautés oubliées: «Je ne sais pas quel résultat viendra de ce concours – conclut de Socio – en attendant, nous nous engageons et nous avons hâte de voir autre chose que de regarder les images pour trouver ce talent visuel auquel donner une reconnaissance méritée. Nous travaillons depuis un certain temps pour comprendre comment montrer les œuvres à la ville, nous aimerions monter une exposition collective qui, nous l’espérons, trouvera place à l’intérieur de l’ancienne prison Bourbon ; pour ce désir nous comptons sur le soutien du président de la Province Rizieri Buonopane qui s’est montré proche de notre projet dès le début. De même Contre le vent a voulu investir dans le prix Étudiant, réussissant à garantir un cours de photographie et deux bons de lecture aux trois qui seront classés. Une bonne équipe soudée s’est constituée, avec des objectifs concrets, qui nous poussent à rechercher une jeune classe de photographes, créant par petites étapes un récit différent de la banlieue et d’Avellino. Et cela ne peut se faire qu’en questionnant les nouvelles générations, en reconnaissant leur pouvoir communicatif. A partir de là, nous aimerions avancer pour tenter de construire un véritable festivalpeut-être généralisée, itinérante, afin de redonner à la ville une initiative culturelle que nous espérons bien accueillie”.

Image de couverture, Fabio Moscatelli

NEXT Au revoir Pinelli. Peinture analytique et luminosité