«Des caisses de fruits, une ville de gratte-ciel, une mine de durabilité»

Des gratte-ciel durables au cœur de Corriere della Seradans sa cour, niché parmi les bâtiments conçus, après un siècle, par Luca Beltrami et Vittorio Gregotti. Parlons de grattes cielsmais pour une fois ce ne sont pas eux qui entourent le Quartier du design de Brera Et via Solferino, la rue quotidienne, au numéro 28 : un numéro que tout le monde connaît. Pouquoi “Solférino 28» est une marque, pour tout ce qui tourne autour du monde de Courrier. Et cette année, comme l’année dernière, à l’occasion de la Design Week, elle revient «Solférino 28» (représenté par le journal bien sûr, mais aussi par les magazines d’architecture et de design, Habiter Et Vie) avec la réouverture à la ville – entre visites guidées et rencontres – de l’historique Casa del Courrier. Embellie par l’installation signée par Atelier MCA – Mario Cucinella Architectesqui a pensé à une ville nouvelle, conçue avec caisses de fruits placés les uns au-dessus des autres (voici les gratte-ciel) et privés de leur fonction originelle pendant une courte période.

«C’est un projet lié à la durabilitéun sujet très cher présent à l’ordre du jour de Courrier. Cela semblait être le bon thème pour la Design Week, une occasion de voir beaucoup de belles choses, mais où sont également racontés des scénarios futurs en termes de durabilité et d’environnement”, explique-t-il. Mario Cucinella, parler de « Ville minière : concevoir, démanteler, diffuser »nom de l’installation (ouvert jusqu’au 21 avril, depuis via Solferino 26 : de 11h à 23h, et le dimanche de 10h à 18h) dans lequel nous nous retrouvons une forêt de tours lumineuses: «Des gratte-ciel d’une quinzaine de mètres de haut, impossibles à ignorer tant il faudra construire de plus en plus haut pour sauver le sol» observe Cucinella.

Et nous voici dans un labyrinthe dans lequel nous trouvons tableaux d’affichage lumineux sur lequel sont décrits les enjeux de la société de l’entreprise futurà travers recyclage des matériaux : de la ville matérielle et immatérielle à micro-mobilité partagée et intelligent, de bois construction urbaine à légère à «la végétation de la ville». «C’est une ville qui se raconte à travers les matières : aujourd’hui, il y a une forte tendance à démolir puis à reconstruiremais cette installation peut devenir un excellent point de départ pour réfléchir sur la perception de démolir, ce qui n’est rien d’autre que transformer”explique le designer, qui a sa propre idée bien précise sur la réutilisation des matériaux, à découvrir dans la Cité Minière, mais qui est née il y a plus de mille ans : «Pensons à la Basilique Saint-Marcconstruit avec des matériaux provenant de Constantinople et emmené à la Lagune : on pourrait le définir comme le premier exemple de recyclage architectural.”

Voici les caisses de fruits et légumesfabriqués avec des bois non précieux et dont, lorsque la Cité Minière sera démantelée, certains seront rendus compatibles pour le récupération et réutilisation du bois par Ecosan de Seregno et d’autres, grâce à la collaboration avec la Casa dell’Agricoltura, seront livré aux sociétés Martino Rossi et Compagnie del Lago prêts à récupérer ce pauvre module dans leurs activités de production respectives. Cucinella ajoute : « Un module pauvre utilisé pour composer un espace urbain conçu comme un écosystème qui, en se déconstruisant, se transforme à partir de son propre matériau comme cela se produit dans la nature. Une idée de circularité appliquée à l’architecture dans laquelle le processus créatif devient central.”

Merci également aux partenaires : de Koelliker à Acrobatiesdepuis Fantoni à Ligne MT; en plus des contributions de A2A Et Biorepack et le support technique de Artémis. De’ Longhi, Gritti Fragrances, Kartell, Marvis, Vimar et Gardenia avec la crèche de Central Park. Mais ils sont aussi là Villa Antinori Et Calafurie (du jeudi au samedi, « Solferino 28 » s’animera de ses apéritifs), Bureau BPM Et Général. Merci aussi BNP Paribas Real Estate, Kryalos SGR, Loro Piana, We Work et CDP. De nombreux noms sont impliqués dans un projet durable d’une semaine : le mot clé de la deuxième édition de « Solferino 28 ». Où reviendront-ils visites guidées du bâtiment Art Nouveau Corriere della Sera, pour rencontrer les grands noms du journal et découvrir le cœur du journal : du Salon Albertini aux rédactions, du grand escalier aux anciennes machines typographiques (entrée gratuite, il suffit de réserver sur : [email protected]).

Entrée gratuite également pour deux conférences du Corriere, dans la salle Buzzati (depuis Balzan 3).

Le premier est l’événement de «Cuisiner», le magazine mensuel de Cucina del Corriere, avec le titre «La cuisine, la nouvelle salle du pouvoir» : à 17h30 le jeudi 18, Angèle Frenda, journaliste de Courrier et responsable de « Cook », se réunira Donna Hay, parmi les personnages les plus réussis de la scène éditoriale gastronomique internationale, dans un contexte scénographique créé par Grenouille Et Antonio Marras.

La deuxième réunion, organisée par Corriere della Sera, Vivre et Vivre, sera Samedi 20, à partir de 18h, sur le sujet, “Déchets et régénération urbaine». Mario Cucinellainterviewé par Alessandro Cannavòjournaliste de Courrier et responsable de la section Design, parlera de son installation projetée dans le futur : « Une sorte de lecture de demain », ajoute l’architecte, prêt à affronter Claudia Brunori, chercheur au département circularité et durabilité de Énée, Maria Cristina Lavagnoloprofesseur d’ingénierie de l’environnement et de la santé à l’UniversitéUniversité de Padoue, Et Ingrid Paolettiprofesseur de technologie architecturale à École Polytechnique de Milan.

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