Le maître et l’élève. La joie de peindre dans la nouvelle double exposition à la Pro Loco de Crema

Le maître et l’élève. La joie de peindre dans la nouvelle double exposition à la Pro Loco de Crema
Le maître et l’élève. La joie de peindre dans la nouvelle double exposition à la Pro Loco de Crema

C’est quoi ces ballons de fête devant le Pro Loco de Crème? Cela ressemble à un mariage, mais ce n’est qu’un partenariat artistique. Dans la salle d’exposition de la Piazza Duomo n.22, il est possible de visiter l’exposition gratuitement jusqu’au 16 juin 2024 (de 10h à 12h et de 15h à 18h) Le maître et l’élève. Le bonheur de peindre ! Le maître est Gilberto « Gil » Macchifantaisiste arbitre élégant et “cremasco impressionniste” qui a parcouru le monde pour le représenter sur toile. L’élève est Francesca Gnocchivétéran de la Pro Loco, qui a fait hier ses débuts en tant que peintre.

L’histoire de l’étudiant

Francesca Gnocchi dit : « Je peins depuis que je suis enfant, mais ils étaient plus que toute autre chose exercices de style: clair-obscur, perspectives, copies de tableaux célèbres. J’ai toujours traduit mes émotions en images. Mes dessins et peintures pour moi Je connais le piezz” et le cœur. Je n’ai pas fréquenté d’école de peinture, donc mon professeur était mon ami Gil. C’est lui qui a cultivé et libéré le mien côté artistique. Un jour, il a décidé que j’étais prêt à exposer. j’en dessinais un nature morte dans son bureau, avec des vases et des réveils disséminés ici et là. Comme j’utilise beaucoup de smileys sur WhatsApp, Gil m’a proposé d’embellir un vieux réveil avec un visage souriant. Il m’a dit que je pouvais faire tout ce que je voulais avec l’art et que je devais m’amuser. Au final j’en ai ajouté non pas un, mais sur le cadran trois smileys différents. J’étais très excité et plutôt réticent à l’idée d’une exposition avec Gil, mais il a tellement insisté qu’il a fini par me convaincre de franchir le pas. Certaines de mes œuvres sont scènes de la vie réelleles autres ne sont que des dieux rêves. Peut-être que les visiteurs distingueront les uns des autres.”

Les mots du maître

Gil Macchi, qu’on ne présente plus dans Crema, commente : « Francesca est très cultivée, et cela aide dans le domaine artistique, comme à chaque instant de la vie. Pour moi cette exposition est la suite de l’expérience Bulles artistiques d’il y a deux ans. En fait c’est unévolution personnelleune avancée d’un point de vue technique. De l’amitié avec Francesca, une peintre talentueuse et remarquablement douée, est né double exposition. Ce sont des formes d’art très différentes : je suis plus instinctive, elle est plus psychologique. Nous aimons tous les deux Crema, mais de mes toiles ressortent avant tout les places et les toits du centre historique, des siennes les paysages de la campagne environnante. Les peintures de Francesca sont peintures à l’huilemes papillons sont faits avec couleurs de pulvérisation».

Toits crème, bulles de couleurs et papillons

En nous promenant dans le hall d’exposition, nous remarquons – outre les visages fiers et satisfaits des Vincenzo Cappelli, Franco Bianchesi, Greta Russo et d’autres superstars de Pro Loco – de petites peintures horizontales et verticales. Certains sont fabriqués en mélangeant des colorants avec des bulles de savon, que Gil Macchi soufflait sur des draps posés au sol, les laissant libres de tomber où bon leur semblait. De ceci expérience fascinantequi imprimait des formes elliptiques de couleur sur le papier, l’exposition est née Bulles artistiques. D’autres œuvres suivent dans lesquelles apparaissent les toits de Crema, enneigés ou non. L’art n’est pas la photographie. Ainsi, certaines rangées de tuiles deviennent des spirales qui se confondent avec les nuages, formant des turbulences qui rappellent le Nuit étoilée De Vincent Van Gogh. Dans un aperçu de la vie quotidienne devant la poste, le micocoulier planté par le comte, musicien et botaniste de Crema triomphe Carlo Sforza France de Cadestellano. Immédiatement après, voici le saut stylistique du maître : les bulles de couleurs se transforment en papillons, qui semblent se poser délicatement dessus. Comme, comment syncrétisme concluantune petite image représente des papillons colorés au premier plan, avec en arrière-plan la ligne d’horizon de Crema, pleine de clochers.

Scènes bucoliques, rêves et voleurs de vélos

Les toiles joyeuses, colorées et pleines de vitalité de Francesca Gnocchi sont accompagnées de légendes, de citations littéraires et de petites explications. Voyons un salle de bain interdite dans le lac Reflection de Ricengo, un voyage sans but pour découvrir la campagne de Crema, un fille cerf-volant construit avec des brindilles et du papier de soie, unpeintre en herbe qui contemple le paysage en quête d’inspiration, l’un lecteur choqué Du livre Le Maître et Margueritec’est un repos bienheureux (avec un chapeau de paille digne de van Gogh) parmi les saules de Santa Maria dei Mosi, un petit hameau rural de Crema. Il y a quelques années, quelqu’un a volé le vélo de Francesca juste devant la Pro Loco (scène immortalisée dans un dessin non exposé). Nous trouvons donc une petite photo qui représente Francesca pendant qu’elle en achète une. nouveau vélo par les frères Bossi dans Trescore Cremasco.

Critiques et public

Paul Mariani il écrit dans la présentation de l’exposition : « Tout comme les grands artistes du passé ont été formés dans les ateliers des meilleurs maîtres de l’époque, Francesca exerce ses compétences innées de peintre à l’école du maître Gil Macchi. L’étudiante avec ses peintures […] il nous transmet une synthèse d’émotions allant de l’étonnement à la sérénité […]. L’étudiante prometteuse ne peint pas avec ses mains mais avec sa tête. C’est sa tête pensante et travaillante qui trempe les couleurs et déplace le pinceau. Les sujets soigneusement choisis, les couleurs gravées et harmonieuses, les détails précis et détaillés, mais aussi certains passages encore immatures font de ces peintures un monde fascinant à découvrir et à explorer. […]. C’est une joie de regarder ces tableaux et de décoder les messages qui se cachent derrière eux.” L’ensemble de l’exposition est « un hymne à la nature et à la légèreté » : paroles de Piero Carelli en tant que visiteur.

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