«Viens à Florence, il y a un travail pour toi, puis il m’a violée dans un hôtel»

«En exploitant le désir de poursuivre une carrière de mannequin», écrit la juge d’instruction du tribunal de Rome Simona Calogeri, le florentin Moreno Galli, 63 ans, aurait «créé de temps à autre des situations visant à avoir la possibilité d’abuser de la victimes sans méfiance» . Dans l’ordre de garde à vue en prison, exécuté par les carabiniers de l’unité d’investigation romaine de via In Selci, le co-directeur d’une agence de mode il aurait abusé à quatre reprises d’un étudiant romain: les violences se seraient produites à deux reprises à Florence.

L’histoire

Le 3 décembre 2023, “Moreno m’a encore écrit pour me dire qu’il y avait une opportunité d’emploi”, raconte la victime dans le procès-verbal. Le rendez-vous est fixé à la gare de Santa Maria Novella : de là, la jeune fille s’installe dans un B&B, où quelques heures plus tard « Moreno est arrivé, disant à un photographe de lui laisser les clés de la chambre. À ce moment-là, il m’a dit qu’il prendrait mes mesures : naïvement, bêtement, pensant que c’était ainsi que cela fonctionnait, je ne me suis pas opposé. Il a commencé à me mesurer en me touchant. J’étais encore, pétrifiée, j’espérais juste que ça finirait et ne dégénérerait pas. Puis il m’a peloté les fesses.”

La victime déclare qu’elle l’a rejeté mais « il est revenu vers moi et m’a dit que je n’avais rien à faire si je ne le voulais pas. Il n’arrêtait pas de me toucher. Il m’a baissé la tête.”

La jeune fille dit avoir eu des relations sexuelles orales “dans l’espoir que cela mette fin à tout”. A ce moment-là, voyant qu’elle n’abandonnait pas et craignant d’être pénétrée, J’ai fait ce que j’ai fait même si je ne le voulais pas”. Il a également parlé à la police d’une autre rencontre qui a eu lieu quelques jours plus tard, toujours à Florence. «Le 12 janvier dernier, il m’a écrit que je devais aller en ville car il allait enfin m’emmener dans une boutique. J’ai accepté flatté mais Je ne voulais plus être seule.”

La victime est accompagnée – selon son récit – sur le lieu de travail, puis une fois dehors l’homme lui a dit d’aller à l’agence pour prendre quelques photos mais “il s’est arrêté dans un hôtel, près de la gare, en me disant qu’il m’emmènerait le des coups de feu là-bas. Une fois dans la chambre il m’a dit de mettre mes sous-vêtements prendre ces photos, mais j’ai répondu que ce n’était pas le cas puisque je n’avais pas de sous-vêtements combinés : il a insisté.” La jeune fille explique qu’elle s’est déshabillée : «Il a commencé à m’embrasser et il m’a fait me rapprocher du radiateur : j’étais pétrifié. Puis il m’a poussé vers la table. C’est à ce moment-là – toujours selon le récit de la victime – que les violences sexuelles ont eu lieu.

La victime affirme qu’elle n’a pas signalé les incidents «par honte. Mais ensuite, en discutant avec un de mes amis, j’ai réalisé que c’était la bonne chose à faire.”

Dans les documents d’enquête, il n’y a aucun rapport ni message de Moreno Galli. Les carabiniers de l’unité d’investigation romaine de via In Selci ont constaté que la victime s’était adressée le 7 décembre de l’année dernière à un centre anti-violence mais ne s’était pas présentée au rendez-vous.

Les autres cas

Au cours de l’enquête, il est apparu que le 20 novembre 2021 un deuxième mannequin – lors d’un entretien d’embauche – a été peloté de Moreno Galli : épisode qui a conduit à une condamnation par le tribunal le 19 septembre 2023. Le 25 novembre 2008, il est apparu que Galli a embrassé un troisième modèle après l’avoir reconduite chez elle en voiture : elle ne voulait pas.

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