Remporte un concours de photographie pour des images créées avec l’IA. Mais la photo est réelle

Miles égarés, photographe, sur son site il titre « Récupérer le cerveau » l’article où il parle de sa participation provocatrice à un concours de photographie visant les images générées via l’IA.

Le concours de photographie s’appelle 1839 Prix et tire son nom de l’une des années les plus formatrices de l’histoire de la photographie, celle au cours de laquelle le scientifique François Arago, à l’Académie française des sciences, annonça l’invention de Daguerre, le daguerréotype.

Le concours comprend une série de catégories : animaux, architecture, paysages, personnages, photojournalisme, nature morte.

Cette année, les 1839 Awards ont réuni des photographes de 55 pays. Astray a envoyé une photo d’un flamant rose appel Flamant rose au concours dédié à l’IA dans le but de démontrer que l’art généré par l’homme n’a pas perdu de son impact dans un monde d’algorithmes.

Crédit : Miles égarés

Le jury du concours, également composé de membres du New York Times, de Getty Images, de la Maddox Gallery et du Centre Pompidou à Paris, a désigné les lauréats de cette année. Juste après avoir découvert qu’elle avait gagné, Astray a informé les organisateurs de la concurrence pour n’avoir pas créé son image grâce à des algorithmes d’Intelligence Artificielle mais pour avoir effectivement pris une photo d’un oiseau se grattant le ventre avec un appareil photo reflex numérique Nikon D750, en utilisant Lightroom pour la convertir du format RAW au format JPG et en apportant quelques modifications minimes.

Égaré immortalisé « Flamant » à Aruba en 2022, se levant à 5 heures du matin pour battre la foule sur une plage connue pour ses flamants roses en liberté.

La conséquence logique était la disqualification de l’image de la compétition.

Astray explique sur son site Internet : “Après avoir vu des cas récents d’images générées par l’IA surpassant les vraies photos lors de concours, il m’est venu à l’esprit que je pouvais renverser cette histoire comme seul un humain pouvait et le ferait, en soumettant une vraie photo à un concours d’IA”. Le photographe a envoyé sa photo intitulée Flamingone car, selon lui, « C’est un cliché surréaliste et presque inimaginable, mais tout à fait naturel ».

Lily Fierman, co-fondatrice et directrice des 1839 Awards, dans un email envoyé à l’auteur souligne l’appréciation pour le «message puissant »e ajoute : “Nous espérons que cela sensibilisera (et transmettra un message d’espoir) à de nombreux photographes préoccupés par l’intelligence artificielle.”

PREV Le rideau tombe sur la photographie européenne, qui atteint 75 500 visiteurs Gazzetta di Reggio
NEXT Appartement de 150 mètres carrés à Brooklyn